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Le Vieux-Montréal est un quartier historique de la ville de Montréal situé dans l'arrondissement de Ville-Marie.
Le Vieux-Montréal, et le Vieux-Port d'ailleurs, sont des quartiers qui rappellent le passé, au temps des XVIIIe et XIXe siècles, l'architecture des bâtiments.
Dans ces rues dallées et piétonnières de ce secteur, le temps semble s'arrêter et de nombreux édifices témoignent du passé de la ville.
Les hôtels du quartier sont charmants, tandis que les boutiques, les restaurants, les cafés-terrasse et les nombreuses places publiques sont séduisantes.
- Plan du vieux Montréal -
Place d'Armes
Localisée au centre géographique de l'Arrondissement historique de Montréal, la place d'Armes est la principale place publique de la ville.
Outre la basilique et le séminaire de Saint-Sulpice, elle est principalement bordée d'édifices à bureaux.
Considérée comme le cœur de la Cité, le centre du centre historique de la ville, la place avec son monument central et tout son environnement bâti forment un ensemble chargé de significations historiques multiples.
De forme trapézoïdale, elle forme un quadrilatère composé des rues Notre-Dame au sud, Saint-Jacques au nord et de 2 voies publiques perpandiculaires.
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Bref historique
1693 : les seigneurs de l'île de Montréal, les Sulpiciens, font l'acquisition d'un terrain au nord de l'église Notre-Dame dans le but d'en faire une place publique baptisée "place de la fabrique", 2de place publique à Montréal, après la place Royale actuelle, qui servait depuis 1676 de place du marché et de place d'armes.
Située au sommet d'un coteau de la Haute-Ville, la nouvelle place permet la visibilité pour qui vient du fleuve et devient rapidement un lieu de rencontre et de socialisation où se fait, à la sortie de l'église, la lecture des décrets et ordonnances.
Suite aux réaménagements provoqués par l'incendie dévastateur de 1721 autour de la place Royale, le site des manoeuvres militaires est déplacé sur la "place de la fabrique", agrandie par l'occupation de lots situés sur la moitié nord de la place actuelle.
C'est à ce moment que le lieu prend son nom actuel de place d'Armes.
C'est là qu'en septembre 1760, les régiments français déposeront leurs armes en présence des principaux officiers anglais.
Au fil des ans, différents édifices se sont succédés autour de ce lieu dont l'Église Notre-Dame en 1895 et une fontaine aujourd'hui remplacée par le monument dédié à Maisonneuve.
Au XIX siècle, dans un Montréal ayant les Britanniques comme nouveaux maîtres, la place devient un véritable centre bancaire avec les constructions du 2ème édifice de la Banque de MontréalPHOTOGRAPHIE ----------------------------------------------------------------------------- , de la Bank of Ontario et de la banque Jacques Cartier.
La place
Au milieu de la place, se trouve le monument à la mémoire de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve.
Cette œuvre de Louis-Philippe Hébert, qui célèbre la mémoire des principaux fondateurs de Montréal, est réalisée entre 1892 et 1895.
Les bronzes qui constituent ses principaux éléments sont coulés à Paris par la maison Thiébaut Frères.
L'inauguration a lieu le 1er juillet 1895.
Hauteur totale : 9 m.
Hauteur de la statue de Maisonneuve : 4 m.
Hauteur des personnages latéraux : 1,4 m chacun.
Le bassin : 4 demi-cercles d'un rayon intérieur de 4,72 m chacun.
- Statue de Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve -
L'architecture du monument comprend comme éléments pivots un bassin et un piédestal, le tout surmonté d'une colonne carrée et de la statue de Maisonneuve.
Au pied de la colonne, en contrebas de Maisonneuve, 4 goupes de personnages, liés à l'histoire de la fondation de Ville-Marie, sont adossés aux angles du piédestal et dans leur position accoupie surveillent chacun un point de l'horizon :
- Jeanne Mance -
Naissance : 12 novembre 1606
Décès : 18 juin 1673
Issu d'une famille bourgeoise aisée et fille de Charles Mance, procureur, et de Catherine Emonnot, elle est la 2ème d'une famille de 12 enfants dont elle devra s'occuper après le décès prématuré de sa mère.
À l'âge de 33 ans, elle ressent le besoin d'aller aider les missionnaires de la Nouvelle-France.
Le 17 mai 1642, elle arrive avec Paul de Chomedey de Maisonneuve pour la 1ère fois à Montréal et est la 1ère femme blanche à fouler le sol de Ville-Marie, jusqu'à ce qu'elle fasse venir les Hospitalières de Saint-Joseph en 1659.
Naissance : 1620 à Mogues (08)
Décès : 6 février 1662
Fils de Jean Closse et de Cécile Delafosse, il reçoit une éducation chez les Jésuites.
Il devient sergent major en France avant de débarquer sur le nouveau continent en 1647.
Sur place, il est notaire et effectue son 1er acte le 6 juillet 1651.
Entre 1651 et 1656, il compose 30 actes.
En 1655, un groupe d'indiens iroquois attaque l'île aux Oies, au sud de Québec, où vit la famille Moyen.
Le père et la mère sont massacrés pendant que leurs 2 filles Élisabeth et Marie sont faites prisonnières.
Les Iroquois attaquent ensuite Ville-Marie, mais la bravoure de Closse et de ses soldats assure la victoire des Français et capturent le chef des envahisseurs.
Un échange de prisonniers permet aux 2 jeunes filles d'être libérées et conduites à l'Hôtel-Dieu, accueillies par Jeanne Mance.
Il épouse Élisabeth Moyen, 16 ans, le 24 juillet 1657 à Montréal.
Fils de Pierre Le Moyne, aubergiste, et de Judith Du Chesne, il arrive en Nouvelle-France à 15 ans, en 1641.
Pendant 4 ans, il travaille jusqu'en 1645 pour les Jésuites, en territoire huron, lui permettant de devenir interprète des langues huronne et iroquoise.
En 1645, il est interprète, commis et soldat à la garnison de Trois-Rivière.
En 1646, il s'établit à Ville-Marie et participe à plusieurs défenses contre les Iroquois.
En mai 1654, il épouse Catherine Thierry dit Primot (1640-90) dont il a 14 enfants.
De 1654 à 1684, il devient seigneur et négociant, obtient plusieurs fiefs dont ceux de l'Île-Perrot (1684) et Boisbriand et reçoit plusieurs seigneuries dont celles de Longueuil et Châteauguay (1673).
- Un Iroquois -
Ce sont 5 nations amérindiennes qui vivent au sud du lac Ontario, ("ontario" = "beau lac" en iroquoien) :
- les Agniers (Mohawks)
- les Onneiouts (Onéidas)
- les Onontagués (Onondagas)
- les Goyogouins (Cayugas)
- les Tsonnontouans (Sénécas)
Ils se désignent eux-mêmes comme Hodénosauni (= "peuplades des longues habitations"), ils étaient un peuple d'agriculteurs cultivant le blé, le maïs, le haricot et la courge.
Le poisson occupait aussi une place particulièrement importante dans leur alimentation.
L'homme emménage chez son épouse après son mariage et ses enfants deviennent membres du clan de la mère.
Les femmes choisissent également les chefs de clan, le lignage et possèdent la terre.
- Détails de la fontaine -
Prise de possession première messe
Le diable
Exploit de la place d'Armes
"Il est de mon honneur d'accomplir ma mission. Tous les arbres de l'île de Montréal devraient-ils se changer en autant d'Iroquois." - Paroles de Maisonneuve à Mr de Montmagny -
Le vieux séminaire des Sulpiciens
1657
À leur arrivée en 1657, les Sulpiciens commencent par rester 2 ans à l'Hôtel-Dieu de Jeanne Mance pour déménager ensuite au séminaire de la rue Saint-Paul, sur le site de l'actuel entrepôt de la compagnie Frothingham & Workman.
1684
Devenus les seigneurs de l'île de Montréal, ils font construire un édifice à l'angle de la rue Notre-Dame et de la rue Saint-François-Xavier, 2 artères principales au milieu du XVIIe siècles à Ville-Marie.
Ils choisissent ce lieu pour s'éloigner de la place du marché et s'établir sur un terrain vacant voisin de l'église qu'ils desservent.
La 1ère partie :
=> construite jusqu'en 1687
=> forme le corps central du logis avec une seule aile (plans de François Dollier de Casson)
une chapelle et une infirmerie au rez-de-chaussée
une bibliothèque aux étages supérieurs
- aile est -
la procure et le parloir au rez-de-chaussée
des chambres au-dessus
Des tours d'escaliers sont installées aux 2 angles intérieurs à l'endroit où les ailes rejoignent le corps de l'immeuble.
1848-52
Démolition du mur de clôture qui joignait l'aile ouest, construite en 1705, et l'aile est construite en 1715 par Deguire dit Larose.
Ajout d'une aile néoclassique pour remplacer l'aile Est du Vieux séminaire.
Les Armoiries (visibles dans le diaporama)
Elles datent environ du XVIIIe siècle.
Elles se blasonnent ainsi :
"D'azur au monogramme d'argent AM pour AVE MARIA, cimier d'azur aux roses d'argent, deux guirlandes d'argent, à dextre un lion rampant d'argent sur une palme de gueules et un autre d'or identique en miroir à senestre".
Le symbole de A et du M inversé se retrouve dans le sigle de la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice .
Il représente un A et un M entrelacés pour la devise Auspice Maria qui signifie "Sous la protection de Marie".
Conçu entre 1887 et 1889 par les architectes new-yorkais Babb-Cook et Willard, les murs sont de grès rouge d'Écosse et présentent de nombreux motifs en relief.
Au sommet, une immense horloge l'orne avec la lune et le soleil qui poursuivent les heures.
Présente dans l'immeuble jusqu'aux années 1940, la New York Life vend dès 1909 à la Quebec Bank, absorbée par la Banque Royale en 1917.
La propriété de l'immeuble est ainsi transférée à la Banque Royale et au Montreal Trust qui devient pour longtemps l'occupant principal.
L'entrée, somptueuse, est soulignée par les motifs sculptés d'Henry Beaumont et par les grilles de la fonderie montréalaise Chanteloup.
Elle ouvre sur un hall d'une grande élégance soulignée entre autres par ses marbres, mosaïques, métaux ouvrés, bronzes et luminaires.
Édifice Alfred
Premier gratte-ciel moderne montréalais, c'est certainement le plus New-yorkais des gratte-ciels de la ville avec son style Art déco, ses lignes verticales et surtout avec les étages en terrassement des planchers supérieures.
Les plans de cet édifice, réalisé entre 1929 et 1931, furent dessinés par les architectes américains Barott et Blackader.
Construit sur le bord de la place d'Armes, le nom lui vient de son promoteur américain John E. Aldred.
2ème nom : Édifice de la Prévoyance
Hauteur : 90 m
Nombre d'étages : 23
Surface : 18 000 pieds carrés
Le vieux palais de justice (155, rue Notre-Dame Est)
Le vieux palais de justice de Montréal, reconnu monument historique, est un édifice institutionnel, d'inspiration néoclassique très sobre de la 1ère moitié du XIXe siècle, construit de 1851 à 1857, inauguré en 1856 et agrandi en 1890, notamment par l'ajout du dôme.
La désignation inclut une annexe d'esprit Beaux-Arts érigée de 1903 à 1905.
À la suite de la division des tribunaux en 1925, il reçoit les causes civiles jusqu'en 1970.
Aujourd'hui, il est utilisé par le Service des Finances et du Contrôle Budgétaire de la ville de Montréal.
Le bâtiment principal en pierre grise se compose d'un corps central rectangulaire rehaussé d'un portique monumental à colonnade et flanqué de 2 ailes latérales bien dégagées.
Haut de 4 étages, il est coiffé par un toit en terrasse bordé d'une balustrade qui supporte un étage central de 5 travées couronné d'un dôme.
L'annexe en pierre est greffée un peu en retrait sur le côté ouest.
L'ensemble est situé entre le Champs-de-Mars et la rue Notre-Dame, immédiatement à l'est du palais de justice actuel et face à l'édifice Ernest-Cormier, au cœur de l'arrondissement historique de Montréal.
Datant de 1971, le nouveau palais de justice est plus moderne par sa sculpture Allégrocube de Charles Daudelin.
La rue Saint-Jacques : les banques
Créée en 1672, la rue Saint-Jacques représente mieux que tout autre le cœur de la métropole du début du XXe siècle, le centre financier du pays, l'artère principale de la ville, située en partie dans le quartier international et dans le Vieux-Montréal.
En témoignent :
- les édifices à bureau en hauteur
- les colonnades et les grands halls des banques
- les édifices de taille plus modeste des années 1860 et 1870, de style très affirmé, comme la
Banque Molson, qui rappellent la genèse de cette vocation
- le siège social néo-classique de la Banque de Montréal inauguré en 1847
- le complexe contemporain du Centre de commerce mondial qui fait par ailleurs le pont avec le
centre-ville moderne.
Il est traversé par la ruelle des Fortifications, qui, elle, rappelle la ville du XVIIIe siècle.
- les édifices occupés successivement par The Montreal Star et The Gazette, avec les bureaux
côté Saint-Jacques et les presses côté Saint-Antoine, révèlent une autre spécialité métropolitaine
du secteur.
Devant le succès de l'entreprise, les administrateurs optent pour un déménagement du siège social sur le terrain adjacent, un cimetière appartenant à la Fabrique de la Paroisse Notre-Dame de Montréal.
La construction commence en 1945 sous la surveillance de l'architecte John Wells.
Fondée par un groupe de marchands écossais, c'est le 1er organisme financier en Amérique du Nord britannique qui émet la 1ère monnaie canadienne dès l'avènement du régime anglais.
De style néo-gothique et inspiré du Panthéon romain, avec une colonnade corinthienne et un fronton triangulaire dont la décoration en ronde-bosse symbolise le monde de la finance il est érigé en 1847, selon les dessins de l'architecte John Wells et illustre l'importance financière de la ville de Montréal à l'époque.
Dans le hall somptueux, se trouvent 40 colonnes de marbre qui supportent un dôme haut de plus de 27 m.
Banque Molson
Située au 288 rue St-Jacques, la Banque Molson est fondée en 1853 par la célèbre famille Molson, celle de John Molson qui lança la 1ère grande brasserie à Montréal en 1786.
À l'instar d'autres banques de l'époque, la Banque Molson imprimait même son propre papier-monnaie.
En 1925, la Banque Molson fusionne avec la Banque de Montréal, la toute 1ère banque canadienne.
Conçu à l'horizontale afin de respecter l'échelle du Vieux-Montréal, le complexe contemporain intègre plusieurs éléments anciens, dont le remarquable édifice Nordheimer de 1888.
Inauguré en 1992, il est constitué d'un quadrilatère du Vieux-Montréal dont les immeubles anciens ont été complètement rénovés puis reliés entre eux par une immense verrière, créant ainsi un vaste atrium où il fait bon déambuler en toute saison.
Véritable village intérieur, ce chic complexe multifonctionnel de 1,3 million de pieds carrés offre une grande galerie marchande avec plus de 20 boutiques, restaurants, cafés, comptoirs de service et un hôtel.
Elle correspond aux remparts de la ville fortifiée du XVIIIe siècle.
À l'époque, la ruelle abritait un centre militaire et une importante vie sociale s'y articulait, dont les fermiers de la région qui franchissaient couramment les portes des fortifications pour venir vendre leurs produits aux citadins.
Le démantèlement des murailles a commencé en 1804 pour se poursuivre jusqu'en 1812.