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Chef-d'œuvre de l'architecture néogothique, la basilique Notre-Dame de Montréal contient à la fois des collections et un musée d'objets exceptionnels de grande valeur :
- pièces d'orfèvrerie des XVIIIe et XIXe siècles
- vêtements et linge liturgiques de plus de 150 ans
- plans d'architecture et cartes topographiques
- peintures et sculptures
- reliquaires et médailles commémoratives
Lien pour accéder au vieux séminaire des Sulpiciens
1642
À sa fondation, la bourgade de Ville-Marie se dote d'une 1ère chapelle en bois, à la Pointe-à-Callière , connue aujourd'hui pour son musée, sur les lieux que le géographe Samuel de Champlain avait baptisé Place Royale.
Consacrée à Notre-Dame, la petite chapelle d'origine est d'abord dirigée par les Jésuites.
Elle occupe alors le centre de la rue Notre-Dame, en face de l'église actuelle.
1657
Les 1ers Sulpiciens débarquent et éprouvent le besoin de construire une église plus importante.
La construction de cette première version, de style baroque, est réalisée sur une période relativement longue entre 1672 et 1683 par l'architecte Dollier de Casson qui choisit comme lieu la rue Notre-Dame sur la place d'Armes .
La construction de cette 1ère église paroissiale ont été réalisés sur une très longue période de temps et à travers de multiples transformations.
Dans sa forme primitive, l'église n'était constituée que d'une simple nef coupée aux 2/3 de sa longueur par un transept aux extrémités duquel se trouvaient 2 chapelles.
1800
L'églisePHOTOGRAPHIE ----------------------------------------------------------------------------- étant à nouveau devenue trop petite, le Conseil de la Fabrique décide de construire l'édifice connu aujourd'hui et engage James O'Donnell de New York pour en réaliser les plans.
D'origine irlandaise et de confession protestante, l'architecte opte, avec le Conseil, pour un style néo-gothique, style alors à la mode en Europe et aux États-Unis .
Les principaux travaux se déroulent entre 1824 et 1829.
Inaugurée en 1829, elle devient alors le plus vaste édifice religieux de l'Amérique du Nord.
1830
O'Donnell meurt à Montréal avant d'avoir vu son œuvre achevée et l'ancienne église, un peu en retrait, est démolie, sauf son clocher qui subsiste jusqu'en 1843, lorsque les tours jumelles de Notre-Dame sont complétées par l'architecte John Ostell.
La 1ère est appelée La Persévérance et terminée en 1841.
La 2ème, La Tempérance, est terminée en 1843.
1889
Le curé Léon-Alfred Sentenne confie aux architectes Perreault et Mesnard la construction d'une chapelle pour les cérémonies rassemblant un nombre restreint de personnes, comme les mariages et les funérailles.
Baptisée Notre-Dame du Sacré-CœurPHOTOGRAPHIE ----------------------------------------------------------------------------- et inaugurée le 8 décembre 1891, jour de la fête de la Vierge, elle affiche un style néo-gothique riche en motifs sculptés.
1978
Un incendie l'endommage gravement le 7 décembre et sa reconstruction est confiée aux architectes Jodoin, Lamarre, Pratte et associés qui suggèrent de reconstruire les 2 premiers niveaux à l'identique, en faisant appel à des ébénistes, sculpteurs et menuisiers travaillant selon des méthodes anciennes.
La voûte reçoit un traitement moderne en permettant un éclairage naturel.
1982
La nouvelle chapelle est inaugurée.
Le pape Jean-Paul II l'élève au rang de basilique mineure, geste qui honore la valeur historique, architecturale et artistique d'une église.
La décoration
Réalisée entre 1870 et 1900, la 2ème phase de la décoration de l'église est l'œuvre du curé Victor Rousselot et de Victor Bourgeau, l'architecte québécois le plus actif de l'époque.
Le style et le symbolisme de la Sainte-Chapelle à Paris impressionnent fortement le curé Rousselot, alors en voyage en France et propose donc à l'architecte Bourgeau de s'en inspirer.
Ce sont surtout les couleurs choisies, les motifs des feuilles d'or dans la voûte et les colonnes qui rappellent la Sainte-Chapelle.
Cette décoration polychromique est entièrement composée de sculptures en bois.
Joyau important de la basilique où le prêtre montait autrefois pour prononcer son sermon, elle a été dessinée par l'architecte Victor Bourgeau (1809-88) lors des rénovations de 1870.
Le sculpteur Louis-Philippe Hébert (1850-1917) a réalisé l'ornementation dont les 2 prophètes de l'Ancien Testament, Ézéchiel et Jérémie.
La chaire signifie que l'Ancien Testament de la Bible est à la base de la foi chrétienne.
Au niveau du garde-corps se trouve une série de statuettes dont le Christ assis et enseignant, Saint Pierre, Saint Paul ...
La chapelle Notre-Dame du Sacré-Cour
À la suite de l'incendie du 7 décembre 1978, le Conseil de la Fabrique décide de reconstruire les 2 premiers niveaux à l'identique.
Tout l'ensemble de la voûte est en bois de tilleul.
Le rétable
Réalisé par le sculpteur québécois Charles Daudelin, il est constitué de 32 panneaux en bronze.
Poids : 20 tonnes.
Hauteur :18 m.
Largeur : 5 m.
Le thème : la marche de l'humanité vers Dieu
Elle est représentée sous la forme de la sainte Trinité, le Père symbolisé par un soleil rayonnant, le Fils par le visage de Jésus et l'Esprit Saint par l'immense oiseau aux ailes déployées.
Les 3 arches signifient les étapes difficiles de la vie, le retour de l'humanité vers son créateur.
La dernière arche représente le passage de cette vie vers l'autre, démontrant du même coup l'espérance d'un bonheur éternel.
Les vitraux
Pour souligner les fêtes du centenaire de Notre-Dame en 1929, le curé Olivier Maurault décide de la thématique de nouveaux vitraux évoquant la vie religieuse et sociale du temps de Ville-Marie.
L'artiste québécois Jean-Baptiste Lagacé en dessine les cartons.
Les vitraux sont réalisés à l'atelier de Francis Chigot à Limoges, en France France .