Situé sur la place d'Youville et logé dans une élégante caserne de pompiers d'inspiration hollandaise (1903), le Centre d'histoire de Montréal est un musée qui invite le visiteur à une captivante traversée de l'histoire montréalaise.
Sur 3 étages, en autant d'expositions qui font vivre ou revivre toute l'aventure riche et mouvementée de la métropole.

Ouvert depuis 1983, il relate des événements marquants comme la vie quotidienne et invite le visiteur à une exploration active ; ce musée évoque de façon originale le passé et le présent de Montréal et informe sur les activités patrimoniales.

Pointe-à-Callière

Inauguré et fondé le 17 mai 1992 lors de la célébration du 350e anniversaire de la ville, Pointe-à-Callière est un musée d'archéologie et d'histoire de Montréal qui a pour objectif de conserver et mettre en valeur le patrimoine archéologique de la ville. Érigé sur le lieu même de fondation de Ville-Marie où débarquèrent en 1642 Paul de Chomedey, Jeanne Mance et d'autres Français, il abrite et expose des vestiges qui témoignant des 1ères heures ainsi que plusieurs expositions permanentes et temporaires, et de nombreuses activités éducatives. L'édifice triangulaire appelé "l'Éperon" et conçu par l'architecte Dan S. Hanganu occupe la Pointe-à-Callière. Le complexe muséal comprend également la Place RoyalePHOTOGRAPHIE ----------------------------------------------------------------------------- et l'édifice de l'Ancienne-DouanePHOTOGRAPHIE ----------------------------------------------------------------------------- Située au 150 rue Saint-Paul, le bâtiment sert aujourd'hui de boutique et de salles d'exposition pour le musée de Pointe-à-Callière. De style néo-classique, elle a été construite en 1836 par l'architecte britannique John Ostell. En 1991, le gouvernement fédéral vend l'immeuble à la ville de Montréal qui le cède à Pointe-à-Callière. perpétuant la mémoire du bâtiment victorien qui l'a précédé, le Royal Insurance À l'ouest se trouve la place de la Grande-Paix et le Centre d'histoire de Montréal.

En 1993, l'Éperon et la crypte archéologique reçoivent leGrand Prix de l'Ordre des architectes du Québec.
En 1994, c'est laMédaille d'excellence du Gouverneur général, Institut royal d'architecture du Canada.

Place Royale

La place Royale occupe un site maintes fois transformé mais qui très tôt servit au commerce.
Bien avant l'arrivée des Européens, les Amérindiens font halte en ces lieux.
Les artefacts découverts dans le Vieux-Montréal (fragments de poterie, outils en pierre, restes d'aliments, foyers ...) révèlent au moins 2000 ans d'occupation humaine.

Suite à la venue de Jacques Cartier au Mont-Royal , plus de 30 ans avant la fondation de Ville-Marie, l'île du Mont-Royal suscite l'intérêt de Samuel de Champlain.

Voir le parc Mont-Royal

Le 28 mai 1611, il traverse l'île depuis la rivière des Prairies et s'arrête à l'embouchure d'une petite rivière à une place qu'il nomme alors Place Royale.
Il y fait des tests de sol et construire un mur.

La Place Royale est d'abord la place du marché aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Au cœur de l'ancienne commune, sur le site de la foire des fourrures, les Sulpiciens réservent en 1676 un terrain qu'ils donnent aux habitants pour en faire une place publique.
Le juge d'Ailleboust des Musseaux confirme l'existence de cette place qui sera place du marché.
Un espace qui sert également aux manœuvres militaires et prend le nom de place d'Armes.
C'était aussi à cet endroit que les ordonnances et décrets royaux étaient lus à la population au début de la colonie.

place d'Armes

Voir la place d'Armes

En 1838, est érigée la maison de la Douane au centre de la place, impliquant le déplacement de la place elle-même.

Ancienne place publique à Montréal, la place reçoit, en 1892, son nom officiel de Place Royale, lors du 250e anniversaire de la fondation de la ville.

Jardin des Écluses

Les jardins des Écluses (anciennement parc des Écluses) sont situés dans la partie ouest du Vieux-Port de Montréal, à l'embouchure du canal de Lachine dans le secteur des écluses 1 et 2, à l'ouest du pont ferroviaire.
Ils ont été aménagés et inaugurés en 1992.

port de Montréal

Voir le port de Montréal

Voie de communication, mais aussi bassin de la révolution industrielle de Montréal, le canal a conservé son importance jusqu'en 1959, après quoi l'ouverture de la Voie maritime du Saint-Laurent a instauré une ère nouvelle.
En 1964, l'embouchure du canal a été remblayée et 6 ans plus tard, le reste du canal a été fermé à la navigation commerciale.

L'exposition 2003 a pour thème : "Mythes et légendes du monde" où lus de 50 villes représentant quelque 32 pays participent à cette compétition internationale qui pousse encore plus loin les limites de l'art de la mosaïculture.
"Visiter les Mosaïcultures 2003, c'est entrer dans un monde peuplé de fées, de lutins, de dieux et de déesses, de dragons et de héros, d'animaux fabuleux.
C'est se laisser envelopper de tous les mystères du monde, plonger dans l'imaginaire des hommes, remonter le cours de l'histoire des grands mythes de l'humanité."

C'est Hypnos qui servait de guide : le dieu du sommeil, attrapeur de rêves pour les dieux de l'Olympe.
Les œuvres, disposées de manière à donner un effet de perspective, formaient des rêves discontinus, se répondant comme un échos.

Silo à grain n#5

Depuis longtemps, la ville de Montréal se demandait quoi faire avec l'élévateur à grain, silo n# 5 du Vieux-Port.
Menacé de disparition en 1996, il est déclaré patrimoine historique.

Situé dans le port de Montréal, le Silo n° 5 servait à stocker du grain en provenance de l'ouest canadien et à destination de l'Europe, il a cessé toutes activités depuis 10 ans.

Long d'1/4 de mile et d'une hauteur de l'équivalent de plus de 20 étages, il peut contenir 5 millions de boisseaux, soit assez de blé pour préparer 230 millions de miches de pain.
Le bâtiment s'est construit en plusieurs étapes entre 1903 et 1958.
La partie la plus récente devait durer des générations mais des changements dans le marché mondial du grain et la tendance générale à la désindustrialisation de l'Amérique du nord de la fin du XXe siècle ont rendus le bâtiment quasi-obsolète à peine 40 ans après qu'il eut été achevé.

Vide depuis 1994, le sort du Silo n° 5 a fait l'objet de débats passionnés.
Le bâtiment est situé dans l'une des plus anciennes zones industrielles de Montréal, rapidement gentrifiée et rénovée pour du commerce haute-technologie, du logement de luxe et pour satisfaire aux demandes de l'industrie touristique.

La portion de la structure mise à contribution par le Silophone est entièrement faite de béton armé, mesure 200 m de long sur 16 m de large et culmine à une hauteur approximative de 45 m.
La section principale du bâtiment se compose d'environ 115 compartiments verticaux, de 30 m de haut chacun et d'un diamètre atteignant 8 m.
Ces hauts cylindres, dont la forme évoque un gigantesque orgue, ont des propriétés acoustiques exceptionnelles : la réverbération y est de plus de 20 secondes.

À l'été 2000, le silo no 5 a été l'hôte d'une expérimentation musicale : le "Silophone" .
Deux musiciens, ayant découvert qu'il était possible de créer un effet d'écho en envoyant un son dans un des silos, y avaient installé un système complexe de microphones.