Sur une superficie d'approximativement 8 millions km², le bouclier forme approximativement un U, ayant les pointes dans l'Arctique.
Il couvre une grande partie du Groenland, du Labrador, tout le nord du fleuve Saint-Laurent au Québec, une grande partie de l'Ontario en dehors de la péninsule méridionale entre les Grands Lacs, la partie centrale du Manitoba loin de la baie d'Hudson et des grandes plaines d'Hudson, la Saskatchewan nordique, une petite partie du nord-est de l'Alberta et les territoires canadiens nordiques du continent jusqu'à l'est d'une ligne qui prolonge au nord la frontière Saskatchewan-Alberta.
Il se prolonge au sud dans plusieurs régions des États-Unis : le nord de l'État de New York (Adirondacks), du Michigan, du Wisconsin et du Minnesota.
Le Bouclier est constitué d'un noyau d'anciennes roches cristallines datant du Précambrien.
La vaste étendue du Bouclier s'est aplanie lors de longues périodes d'érosion donnant un paysage uniforme et monotone, coupé çà et là de sommets arrondis ou aplatis et de chaînes de collines.
De plus, une grande partie de la surface du Bouclier demeure immergée sous des lacs, des étangs et des marais.
Ceci marque les caractéristiques d'un drainage résultant de la glaciation.
La particularité du Bouclier la plus marquée est l'uniformité de ses paysages donnant ainsi à toute la région un air de ressemblance que ce soit au Labrador, dans le Nord du Québec et de l'Ontario ou dans les Territoires du Nord-Ouest.
Paysages du Québec
Le paysage se compose de montagnes peu élevées, le point culminant étant le Mont Tremblant avec 968 m.
Dans cette région, se trouve une multitude de lacs.
Au bas du bouclier canadien s'étendent les Basses-Plaines du Saint-Laurent composées, pour l'essentiel, de sédiments calcaires et argileux.
Au sud, se découvre les Appalaches, succession de crêtes et plateaux dominés par quelques sommets isolés (mont Jacques Cartier : 1 268 m).
Au nord-est de la chaîne, non loin de l'estuaire du Saint-Laurent, se situe la péninsule de Gaspésie qui surplombe l'océan avec ses hautes falaises déchiquetées.
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Le Québec se trouve précisément au point où les 2 fleuves "St. Charles" et "St. Laurent" croisent.
L'origine historique de la province Québec se trouve en 1538.
Jusqu'à ce temps-là, la région québécoise s'appelait "Stradacona", mais les indigènes, les indiens Algonkin, disaient "le Kebec".
En 1632, Samuel de Champlain décrit ainsi l'endroit dans ses notes : "(...) un détroit dans le fleuve, comme le disent les indiens (...) ".
Il semble cependant que le terme soit commun aux Algonquins, Cris et Mi'kmaqs et ait la même signification dans les 3 dialectes.
De plus, le terme a connu plusieurs orthographes au fil du temps : Quebeck, Kébec, Québeq, Kebbek ...
À l'origine, les Amérindiens utilisait ce nom pour qualifier la région qui entourait la ville moderne fortifiée.
Juste pour information, la ville de Québec ou du moins le village qui se trouvait au même endroit s'appelait à l'origine Stadaconé.
Historique du Québec
Préhistoire
Il y a entre 80 000 et 12 000 ans environ, un immense glacier recouvrait la plus grande partie du territoire qui est appelé aujourd'hui le Canada et les États-Unis .
Un isthme qui reliait alors l'Alaska et la Sibérie a finalement été recouvert par l'eau lorsque les grands champs de glace ont fondu.
Le détroit de Béring s'est alors étendu, ce qui a séparé l'Amérique du Nord du continent d'Asie.
Les 1ers à traverser ce pont continental ont été les ancêtres des peuples paléo-indiens, des chasseurs de gros gibier qui traquaient leurs proies.
Il est possible qu'à leur arrivée sur le continent de l'Amérique du Nord, ces chasseurs ont poursuivi leur chasse dans un corridor de terre qui avait été exposé entre 2 sections de la calotte glacière.
Son fils, Leif, débarque, peut-être par accident, sur le continent américain et identifie 3 région :
- le Helluland : Terre de Baffin
- le Markland : Labrador
- le Vinland, quelque part entre le Labrador et la Floride
Les colonies qu'il fonde ne durent pas car les Vikings quittent le continent ou se mêlent aux autochtones puis, d'une génération à l'autre, perdent leur culture qui devient la base de la culture du peuple Iroquois-Huron.
Au début du XVe siècle, plusieurs pays d'Europe sont déterminés à trouver un passage maritime qui mène aux opulents pays de l'Est,un passage qui contourne le trajet dangereux par voie de terre à travers l'Empire ottoman et l'Empire musulman.
Les Portugais, les maîtres navigateurs à l'époque, ont tout juste réussi à trouver un tel passage, mais il fallait braver les eaux turbulentes autour du cap de Bonne Espérance, à la pointe de l'Afrique.
1453
Le 29 mai, Constantinople passe aux mains des Turcs.
Désormais, les bateaux qui veulent aller vers l'Est pour commercer doivent payer une taxe.
Comme les épices des Indes sont essentielles pour les médicaments et la conservation de la nourriture, les pays de l'Europe songent à trouver une autre voie pour aller aux Indes :
- soit en contournant l'Afrique
- soit en allant vers l'ouest
Le but est de découvrir une route plus courte, mais surtout d'éviter les intermédiaires commerciaux.
16 ans après le 1er voyage de Christophe Colomb, Thomas Aubert participe vraisemblablement à une expédition de pêche dans la région de Terre-Neuve et ramène quelques amérindiens en France.
Cet événement confirme que dès le début du XVIe siècle, des navigateurs français s'aventurent dans le golfe du fleuve Saint-Laurent.
1524
En France, François 1er envoie le Florentin Giovanni da Verrazzano (1485-1528) vers l'Amérique, voyage officiel, commandité par des marchands et par le roi de France.
Cherchant un passage plus court vers l'Asie, il longe minutieusement la côte atlantique de l'Amérique du Nord de la Floride jusqu'à Terre-Neuve cherchant le passage tant convoité vers la Chine, mais ne découvre ni or ni passage.
Son voyage a servi à préparer les voyages de Jacques Cartier, 10 ans plus tard.
1534-41
Le roi de France veut se joindre aux nations qui ont commencé à explorer l'Atlantique pour y trouver un chemin vers la Chine et les Indes.
Il finance donc les voyages de Jacques Cartier et le charge de trouver "certaines îles et pays où l'on dit qu'il se doit de trouver de grandes quantités d'or, d'épices ainsi que de soies".
- 1er voyage de Jacques Cartier : 20 avril 1534 -
Au départ de Saint-Malo, 61 hommes et 2 navires mettent 20 jours pour traverser l'Atlantique.
À bord de 2 nefs, le Triton et le Goéland, il explore le golfe du fleuve Saint-Laurent mais croit que le détroit qui sépare l'île d'Anticosti de la péninsule de Gaspé est une baie et rate donc la découverte du fleuve Saint-Laurent.
23 juillet 1534
Il plante une croix revendiquant la baie de Gaspé au nom de la France et ramène 2 fils du chef iroquois Donnacona, Domagaya et Tagnioamy.
Les 2 Indiens lui fournissent des renseignements précieux sur le fleuve Saint-Laurent, cette longue route intérieure qui mène à Hochelaga.
Ragaillardi par ces descriptions, Jacques Cartier pense que le Saint-Laurent correspond au passage qu'il cherche.
Il explore d'abord la rive nord du golfe Saint-Laurent, pensant y trouver une route plus prometteuse.
Suivant les conseils des 2 autochtones, il atteint le fleuve Saint-Laurent, sa découverte géographique la plus importante.
7 septembre 1535
Jacques Cartier arrive à l'île Orléans, près de Stadaconé (actuel Québec), le village iroquois où Donnacona les attend.
À cette époque, les Stadaconéens se déplacent en grand nombre (200) et en groupes familiaux.
De toute évidence, ces Iroquiens effectuent une sorte de transhumance, c'est-à-dire un mouvement entre 2 pôles, où une partie autonome d'une population se dirige, le temps d'une saison particulière, à l'extérieur des villages, et l'autre partie habite des villages semi-permanents dans la région de Québec, où elle s'occupe, entre autres choses, d'horticulture.
- 2ème voyage de Jacques Cartier : 19 mai 1535 -
110 hommes et 3 navires mettent 2 mois pour effectuer la traversée.
Cartier se rend au village iroquois d'Hochelaga (l'actuel Montréal).
L'équipage passe l'hiver, 20 personnes meurent du scorbut avant que Cartier arrive à obtenir des Amérindiens une recette (à base de feuilles de cèdre blanc) contre cette maladie.
Après 3 voyages en terre canadienne, Jacques Cartier en prend possession au nom de François 1er.
La colonisation a toutefois peu de succès et cette dernière ne prendra son essor qu'à partir de 1608 quand Samuel de Champlain fondera la ville de Québec.
XVIIe siècle
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les explorations prennent un rythme plus rapide car elles sont commandées par des impératifs économiques coloniaux et les rivalités entre grandes puissances.
Ainsi, le commerce des fourrures et l'évangélisation sont les 2 buts principaux de la progression française, ce qui contribue à aggraver la rivalité franco-britannique.
Les Français étendent très rapidement leur cercle d'explorations à partir de leurs 1ers établissements.
Ils disposent à cet égard, avec le Saint-Laurent, d'une excellente voie de pénétration vers l'intérieur du continent.
Mais la vie des 1ers colons français est une longue série d'épreuves et de défis.
Avant que la colonie ne soit bien établie, beaucoup connaîtront les rigueurs d'un froid extrême, la quasi-famine et une mort prématurée.
Ceux qui survivront le devront aux 1ers peuples comme les Micmacs, qui leur enseignent leurs techniques de survie.
Les Français apprennent ainsi à bouillir l'écorce du bouleau puis à boire cette décoction pour se prémunir contre le scorbut.
Voir les explorations françaises en Amérique du Nord (1534-1743)
1601
Samuel Champlain est nommé par Henri IV "cosmographe (géographe) royal".
Ce jeune homme de 31 ans a le goût de l'exploration et une science de la cartographie.
3 juillet 1608 : fondation de Québec
Sur les conseils de Samuel de Champlain, il est choisit de s'établir à un endroit où avait séjourné Jacques Cartier quelques 60 années auparavant (l'actuel Québec).
L'endroit, plus facile à défendre que l'emplacement de Port Royal, permet surtout de contrôler le trafic des fourrures le long du fleuve Saint-Laurent.
Après des débuts difficiles, les colons s'installent peu à peu après 1617 à la suite des coureurs des bois, des explorateurs et des missionnaires.
Malgré les conseils de Champlain visant à diversifier la base économique de la colonie, cette dernière demeure essentiellement marquée par la traite des fourrures, activité économique sans grand effet d'entrainement sur le peuplement.
Elle reste donc durant les 20 premières années de son existence une sorte de comptoir commercial avec une population n'excédant pas 100 personnes.
Des aventuriers se spécialisent dans cette lucrative traite des fourrures ; ces "coureurs des bois" ont pour principaux fournisseurs les Algonquins et les Hurons, alliés des Français depuis 1608, les Amérindiens sont perçus par les colons français comme de précieux fournisseurs de peaux.
1609
Les Indiens Algonquins et Hurons reprennent la guerre contre leurs ennemis, les Iroquois.
Pour consolider les liens que Champlain avait établi avec eux lors de son arrivée, il décide de les suivre.
C'est là qu'il découvre "la mer des Iroquois", un immense lac qui porte aujourd'hui son nom.
Sur les rives, il participe à un combat entre tribus rivales.
Grâce aux arquebuses des Français, les Algonquins remportent la victoire.
1613
Les Français fondent une compagnie commerciale pour l'exploitation de l'Amérique française.
C'est Samuel Champlain qui en a la direction.
Il se sent également investi d'une responsabilité spirituelle.
Pour évangéliser les "sauvages", il fait venir de France des religieux récollets.
1615
Avec 4 religieux, il part pour une nouvelle exploration en s'aventurant pour la 1ère fois dans la région des Grands Lacs.
Gagnant d'abord la Huronie, l'explorateur remonte la rivière Mattawa, s'arrêtant à l'endroit où est aujourd'hui située la ville du même nom.
Il explore ensuite le lac Nipissing, emprunte la rivière des Français pour enfin se rendre à la mer douce, c'est-à-dire le lac Huron.
Il continue à aider ses alliés contre les Iroquois.
1632
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XVIIIe siècle
1713 : traité d'Utrecht
Il provoque l'exode des Acadiens vers le Québec et la Louisiane dont la terre est devenue anglaise.
2 traités de paix sont signés et mettent fin à la guerre de Succession d'Espagne :
- 1er : 11 avril entre la France et la Grande-Bretagne
- 2e : 13 juillet entre l'Espagne et la Grande-Bretagne
la Grande-Bretagne se voit confirmer la possession de Terre-Neuve et de la Baie d'Hudson.
La France cède l'Acadie, très peu peuplée, et Saint-Christophe aux Antilles.
8 juillet 1758 : bataille de Fort Carillon (Fort Ticonderoga)
est construit par les militaires français entre 1755 et 1759 pour protéger Crown Point et la route menant au Canada.
Préoccupés par le fait que le petit fort de bois de St Frédéric à Crown Point, érigé en 1730 par le 15e gouverneur de la Nouvelle-France Charles de La Boische, marquis de Beauharnois (1640-1749), pour arrêter l'invasion des Anglais en Nouvelle-France, est incapable de résister à la menace croissante des Anglais au sud, les Français, sous l'impulsion de Michel Eustache Gaspard Marquis de Lotbinière (1723-99), entreprennent la construction d'un plus grand fort à l'endroit où le Lac George (anciennement Lac St Sacrement) rejoint le Lac Champlain par la rivière appelée "La Chute".
Les travaux de construction du Fort Carillon, ou Ticonderoga comme l'appellent les Britanniques, débutent en octobre 1755.
À cette époque, les nations se combattaient pour avoir un contrôle sur la route "stratégique" entre le fleuve Saint-Laurent au Canada et le fleuve Hudson dans le sud.
Le fort est situé de façon stratégique, dominant le lac Champlain et le lac George.
Les Anglais le savaient et c'est pourquoi ils envoyèrent un détachement dans le but de faire du fort un entrepôt de munitions et une porte ouverte en vue d'envahir le Canada.
Ainsi, les expéditions commencèrent pour "capturer" le fort.
La victoire du général français Louis Joseph de Saint-Véran, marquis de Montcalm (1712-59), en juillet 1758, sur l'armée britanno-américaine du général britannique James Abercomby (1706-81), a eu lieu près du fort.
Malgré cette victoire, le fort a dû être laissé aux mains de la surprenante armée du général Jeffery Amherst (1717-97) au cours de l'été de 1759.
, des révolutionnaires miliciens américains, commandés par le colonel Benedict Arnold (1741-1801) et Ethan Allen s'emparent par surprise du Fort Ticonderoga, capturent la garnison britannique et font main basse sur l'artillerie de la forteresse.
Le site historique est maintenant une attraction touristique populaire.
La bataille met en présence les troupes françaises commandées par le général de Montcalm et les 15 500 combattants Britanniques dirigés par James Abercrombie.
Montcalm dirigeait 3600 hommes, dont 3200 étaient des soldats français, les autres étant des Canadiens commandés par François-Gaston duc de Lévis.
Il met fin à la Guerre de Sept Ans et réconcilie, après 3 ans de négociations, la France , la Grande-Bretagne et l'Espagne.
La "Nouvelle-France" est rebaptisée Canada.
Au début, les Français restent libres de pratiquer leur religion et leur langue avant de s'opposer aux Anglais dans le but de résister à l'assimilation.
1764
Québec fonde le 1er journal, la Gazette de Québec.
1767
Les Sulpiciens ouvrent le futur Collège de Montréal .
22 juin 1774 : acte de Québec
Il reconnaît la langue, la religion et le droit propre du Québec.
Il établit le droit civil français, le droit criminel britannique, la liberté de religion pour les catholiques romains et un gouvernement par un conseil nommé.
Il étend les frontières de la province jusqu'à la vallée de l'Ohio.
1778
Publication du 1er journal uniquement français : La Gazette littéraire de Montréal.
10 juin 1791 : séparation du Canada en 2
La Guerre de l'indépendance américaine et l'arrivée des loyalistes ont mené à la rédaction de l'Acte constitutionnel de 1791, qui a séparé la province de Québec en 2 colonies :
- le Haut-Canada (aujourd'hui le Sud de l'Ontario) aux loyalistes britanniques
- le Bas-Canada (aujourd'hui le Sud du Québec) aux loyalistes français
Guy Carleton, baron Dorchester est nommé Gouverneur général du Canada.
Alured Clarke, lieutenant-gouverneur du Bas-Canada, et John Graves Simcoe, lieutenant-gouverneur du Haut-Canada.
L'Acte constitutionnel accorde au Bas-Canada une assemblée élue.
Cette démocratie est cependant imparfaite puisque les députés ne disposent pas des leviers permettant d'appliquer les lois souhaitées par la population.
L'essentiel du pouvoir demeure aux mains d'un gouverneur et de conseils nommés par la Grande-Bretagne.
Les Patriotes deviennent les adhérents au 1er un parti politique qu'ait connu le Québec.
XIXe siècle
1837
Le Bas-Canada est peuplé de 140 000 Britanniques concentrés à Montréal, Québec et en Estrie, et de 510 000 descendants de Français vivant le long du Saint-Laurent dans la zone divisée en seigneuries.
Séparé sur le plan ethnique, le Québec l'est aussi sur le plan social et économique, alors que s'oppose le monde des villes à celui des campagnes.
Tandis que le gouvernement anglais appuie surtout le commerce impérial, les députés patriotes se portent à la défense du monde rural, où sont surtout engagés des Canadiens français.
XXe siècle
1912
La population urbaine québécoise dépasse la population rurale.
Le parlement du Québec crée un 1er régime de services médicaux publics.
1926
Le Canada devient indépendant.
1948
Adoption du drapeau du Québec.
Jusqu'en 1950
Les francophones se maintiennent en nombre : c'est la revanche des berceaux.
Actuellement, le taux de natalité québécois est l'un des plus bas de la planète.
La communauté francophone du Québec, se sentant menacée dans les années 1960, crée le Parti Québécois en 1968.
24 juillet 1967
Le Général Charles de Gaulle, en visite à Montréal, prononce une petite phrase qui a fait beaucoup de bruit par la suite :
"Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec libre ! Vive le canada français et Vive la France !".
Cette extraordinaire formule a fait le tour du monde et a contribué à mettre le Québec sur la carte, tout particulièrement celle de la France.
Cet événement n'est pas l'aboutissement normal des relations entre la France et le Québec, mais se situe plutôt en rupture complète avec ceux qui ont précédé, et ce, depuis la reprise des relations commerciales en 1855.
Pour la 1ère fois, un visiteur français décide de venger la défaite de 1763 en faisant fi des susceptibilités d'Ottawa, de Londres ou de Washington, qu'il irrite néanmoins.
De cet événement date l'étroitesse des relations franco-québécoises, maintenues par les gouvernements successifs.