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1535-1543 : du temps de Stadaconé
haut

19 mai 1535

Jacques Cartier quitte le port de Saint-MaloGÉOGRAPHIE
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Département : Ille-et-Vilaine, 35
Région : Bretagne

Saint-Malo

Capitale de la mer résolument tournée vers le grand large, elle est une station balnéaire réputée.
Autant par la tonicité de son climat iodé que par la beauté de ses paysages côtiers, Saint-Malo se visite en toutes saisons pour y découvrir des sites étonnants.
Bienvenue au pays des corsaires.



Les célébrités de la ville :

- Jacques Cartier (1491-1557), découvreur du Canada
- François-René de Chateaubriand (1768-1848), écrivain, diplomate
- Robert Surcouf (1773-1827), marin, commerçant, corsaire

Robert Surcouf François-René de Chateaubriand
avec 110 hommes d'équipage et 3 navires :
    - la Grande Hermine
    - la Petite Hermine
    - l'Émérillon

arrivée de Jacques Cartier à Stadaconé en 1535

Les 2 amérindiens fils du chef Donnacona amenés en France France par Cartier lors de son dernier voyage en 1534 sont du voyage et parlent maintenant français.

Voir histoire du Québec histoire du Québec

8 septembre 1535

Il jette l'ancre près de l'embouchure d'une rivière qu'il nomme Sainte-Croix (aujourd'hui Saint-CharlesGÉOGRAPHIE
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Principale rivière dans la ville de Québec qui prend sa source dans le lac Saint-Charles, suit une course longue d'environ 33 km et se jette dans le fleuve Saint-Laurent.



C'est à cet endroit qu'est construit le village amérindien de Stadaconé et que Jacques Cartier y fait son 1er hivernage en terre canadienne en 1535-36.
La rivière est d'abord nommée Petite Rivière ou Rivière Sainte-Croix par Jacques Cartier pour y être arrivé le jour de "l'Exaltation de la Sainte-Croix".
Ce nom est aussi donné au 1er fort établie les Français à cet endroit.

Son nom actuel lui est donné entre 1615 et 1625 par les missionnaires Récollets qui y établissent une mission, en l'honneur de leur protecteur Charles de Boves, grand vicaire du diocèse de Rouen.

Récollets : branche réformée de la famille franciscaine, ces religieux catholiques s'établissent en France à la fin du XVIe siècle.
Leur objectif principal est d'observer plus strictement la règle de saint François d'Assise.
Comme d'autres branches semi-autonomes, ils relèvent du ministre général des franciscains.
En 1615, Samuel de Champlain fait venir les 1ers Récollets à Québec en Nouvelle-France.
Missionnaires et prédicateurs, ils sont reconnus pour la simplicité et l'austérité de leur vie.
En 1763, les autorités britanniques leur interdisent d'admettre des novices et l'ordre disparaît en 1848 avec la mort du dernier récollet canadien à Montréal.
Les récollets reviennent à Trois-Rivières, au Québec, en 1888, mais ils s'unissent, en 1897, à d'autres branches pour former l'ordre appelé aujourd'hui "ordre des frères mineurs" (ou franciscains).

 

Saint François d'Assise : 29 avril 1182 - 3 octobre 1226

Religieux catholique italien, fondateur de l'ordre des frères mineurs caractérisé par la prière, la pauvreté, l'évangélisation et le respect de la Création.
Il est canonisé en 1228 déjà par le pape Grégoire IX (1145-1241).
).
À la recherche de richesses et d'une nouvelle route vers l'Asie, il explore cette partie de l'Amérique septentrionale au nom du roi de France, François Ier.

Jacques Cartier  François Ier

Sur l'emplacement actuel du parc Cartier-Brébeuf, le capitaine malouin fait ériger un fort de pieux.
À proximité se trouve le village iroquoien de Stadaconé qui est "aussi bonne terre qu'il soit possible et bien fructiférante".
Environ 500 Iroquoiens y vivent, regroupés dans des maisons longues.

maison des Iroquois

Outre les produits de la chasse et de la pêche, ils tirent leur subsistance de la culture du maïs, de courges et de haricots.

Hivernage de Jacques Cartier et de ses compagnons

Pour les Européens, le 1er hiver laurentien est tragique.
Ils doivent subir le froid, la neige, la faim et surtout le scorbut qui décime une partie de l'équipage.
Les hommes de Cartier sont sauvés in extremis par une tisane de cèdre blanc, l'annedda, préparée par les Amérindiens qui habitent tout près, à Stadaconé.
Dès le mois de mai 1536, les survivants retournent en France, après avoir enlevé quelques habitants de Stadaconé et le chef du village, Donnacona.
Ces derniers ne reverront jamais l'Amérique.

Cartier revient fonder une colonie en 1541.
Il agit sous les ordres du lieutenant général Jean-François de La Rocque de Roberval.
Arrivé à Stadaconé au mois d'août, avec 5 navires, il choisit de s'établir à l'embouchure d'une rivière qui portera le nom de Cap-Rouge.
Il fait labourer la terre et construire 2 forts, l'un sur la grève, l'autre au sommet du cap.
L'hiver est difficile ; le scorbut et le harcèlement des autochtones, devenus hostiles, incitent Cartier à retourner en France.
Il rapporte une cargaison de pyrite de fer et de quartz qu'il prend pour de l'or et des diamants.
Sur la route, il croise le sieur de Roberval qui tente à son tour de s'établir au même endroit.
Le scorbut fait à nouveau des ravages.
En juin 1543, on rapatrie les colons, mettant ainsi fin à la 1ère tentative de peuplement français en Amérique du Nord.

Quand Samuel de Champlain s'installe à Québec en 1608, le village de Stadaconé n'existe plus et les Iroquoiens ont déserté la vallée du Saint-Laurent pour s'établir dans la région des Grands-Lacs.
On avance plusieurs hypothèses pour expliquer leur départ : la maladie, un refroidissement du climat, et surtout les guerres entre nations autochtones.

À l'aube du XVIIe siècle, le site actuel de la ville de Québec est visité par des nomades algonquiens.
Ils viennent pêcher l'anguille et faire du troc.

1608-1763 : établissement français
haut

Le comptoir de Québec

En juillet 1608, Samuel de Champlain débarque au lieu-dit Québec.
À la demande de Pierre Dugua, sieur de Mons, détenteur d'un monopole de commerce, il vient établir un comptoir de traite des fourrures.
Le site choisi semble idéal.
Du haut du promontoire, le cap Diamant, il est facile d'observer et de contrôler les allées et venues sur le fleuve Saint-Laurent.
À cet endroit, celui-ci n'a qu'un kilomètre de largeur.
Le mot Kebek signifie d'ailleurs, en langue algonquienne, "là où c'est bouché", là où le fleuve rétrécit.
En plus de présenter un intérêt stratégique, la pointe de Québec est dotée d'un havre naturel et elle est déjà fréquentée par des groupes d'autochtones.

Champlain fait construire une habitation de bois qui sert à la fois de résidence, de fort et de magasin pour les marchandises de traite, la nourriture et la fourrure.
Une palissade de pieux, des canons, un fossé et un pont-levis en protègent l'accès.
Dès 1609, des groupes d'Amérindiens y viennent régulièrement échanger des fourrures contre des produits européens.
Québec devient aussi un point de ralliement missionnaire avec l'arrivée des Récollets en 1615.
Un fort, construit sur le cap, marque la naissance de la Haute-Ville.
Cependant, 20 ans après sa fondation, Québec ne compte encore que 72 habitants.

Une ville, une mission et des seigneuries

À partir de 1627, la compagnie des Cent-Associés devient responsable du peuplement de la colonie.
Elle nomme Charles Huault de Montmagny au poste de gouverneur.
Il doit transformer le comptoir de Québec en une ville.
Dès son arrivée, en 1636, il fait tracer de nouvelles rues et la 1ère artère extérieure, le grand chemin de Cap-Rouge ou chemin Saint-Louis.
Sur le promontoire, il veille à la construction de l'église Notre-Dame-de-la-Paix et à celle du château Saint-Louis, résidence des gouverneurs et centre de l'administration.
Tout près, les Ursulines, les Augustines et les Jésuites fondent les1ères institutions de la colonie, 2 écoles et 1 hôpital.
L'activité commerciale reste concentrée à la Basse-Ville, près du port du Cul-de-Sac.

Une disposition de la charte de la compagnie des Cent-Associés prévoit l'instruction des Autochtones à la foi et à la religion catholiques.
Les Jésuites s'y emploient dès 1637 en établissant une mission à une lieue de Québec, dans une anse où les Algonquiens pêchent l'anguille.
La terre accordée par Noël Brûlart de Sillery portera son nom.
À leur arrivée, c'est là que les Augustines ouvrent le 1er hôpital.
Toutefois, devant la menace iroquoise, le gouverneur les rappelle à Québec.
La mission Saint-Joseph poursuivra ses activités jusqu'à la fin du siècle.

Les environs de Québec se peuplent.
Le territoire est divisé en seigneuries qui s'étendent en bandes parallèles le long du Saint-Laurent, principale voie de communication.
D'est en ouest s'alignent les seigneuries de Beauport, Notre-Dame-des-Anges, Saint-Ignace, Sillery, Saint-Gabriel (au nord de la précédente), Gaudarville et De Maure.
Elles couvrent tout le territoire de l'actuelle ville de Québec, depuis Beauport jusqu'à Saint-Augustin-de-Desmaures.

Malgré la menace iroquoise (des colons sont massacrés à Cap-Rouge et à Sillery), les immigrants préfèrent la campagne à la ville.
La possession d'une terre permet de subsister et de constituer un héritage.
En 1663, environ 550 personnes vivent à Québec, tandis que l'arrière-pays compte 1 400 habitants.

Ville et campagne, un lien d'interdépendance

Québec accède officiellement au rang de capitale de la Nouvelle-France en 1663.
Lieu de pouvoir, centre administratif, judiciaire et commercial, la ville joue aussi un rôle important sur le plan religieux.
Le Séminaire de Québec y forme tous les prêtres de la colonie, et la ville devient le siège de l'évêché de Québec en 1674.
Le diocèse s'étend sur toutes les possessions, présentes et futures, de la couronne de France en Amérique du Nord.

À partir du moment où le roi Louis XIV s'intéresse à la Nouvelle-France, le peuplement progresse.
À la fin du XVIIe siècle, les rangs Saint-Joseph et Saint-Michel de la seigneurie de Beauport se développent.
Tous les emplacements du 1er rang et du bourg du Fargy (le village proprement dit) ont déjà été concédés.
Dans la paroisse de Charlesbourg, fondée en 1693, plusieurs petites agglomérations rurales se dessinent : les "petits et grands" Saint-Joseph, Saint-Antoine et Saint-Bernard.
Au centre, le village de Charlesbourg se distingue.
Pour assurer une meilleure protection des colons, les Jésuites ont imaginé une forme originale d'occupation du territoire.
Sur une partie de leur seigneurie Notre-Dame-des-Anges, ils ont délimité un carré de 25 arpents à l'intérieur duquel se trouvent l'église, le presbytère, le cimetière et la commune.
Les habitations sont construites autour de ce trait-carré.
Les terres s'étendent au-delà, selon un mode de lotissement radial.
L'expérience est répétée à la Petite-Auvergne et au Bourg-Talon.

Les Jésuites ont aussi fondé une nouvelle mission à Lorette.
Elle compte quelques centaines d'Autochtones, surtout des Hurons, qui décident de déménager plus au nord en 1697, sur les rives de la Saint-Charles.
La localité prend alors le nom de L'Ancienne-Lorette et la nouvelle mission celui de Jeune-Lorette.
La paroisse de Sainte-Foy est, pour sa part, fondée en 1698.
Son territoire s'étend jusqu'à Cap-Rouge.
Une chapelle est construite sur le chemin Saint-Michel (chemin Sainte-Foy), près de l'actuelle route de l'Église.
Elle dessert les habitants des seigneuries de Sillery et de Gaudarville.
À l'extrémité ouest du territoire, la paroisse de Saint-Augustin-de-Desmaures est fondée en 1691.

À la fin du Régime français, le territoire de l'actuelle ville de Québec forme un paysage de contrastes saisissants.
Boisés, villages, champs en culture et pâturages entourent la ville de 8 000 habitants.
Celle-ci se démarque par son architecture monumentale, ses fortifications, ses rues boueuses et insalubres, ses riches maisons de maçonnerie et ses bicoques des faubourgs Saint-Jean et Saint-Roch.
Malgré son urbanité et son statut de capitale, Québec reste une petite ville coloniale liée étroitement à l'arrière-pays.
Les habitants viennent s'y procurer des marchandises de France et vendre leurs surplus agricoles et du bois de chauffage aux 2 marchés de la ville.

Québec en 1700

1759 : la conquête britannique

Une imposante flotte britannique jette l'ancre près de Québec en juin 1759 : tout le territoire est en état d'alerte.
La côte de Beauport, où les Français attendent un débarquement, est fortifiée.
La ville est bombardée sans relâche à partir du 12 juillet et plus de 200 maisons sont détruites.

12 septemre 1759 : bataille des plaines d'Abraham

Le Marquis de Montcalm, à la tête de 8000 soldats et de nombreux indiens, doit faire face à une armée Britannique 10 fois supérieure en nombre et alliée aux Iroquois.
La France capitule.

bataille des Plaines d'Abraham

14 septembre 1759

Le marquis de Montcalm meurt en défendant la ville de Québec.
Il est blessé la veille lors d'un assaut donné par les troupes anglaises du général James Wolfe qui meurt aussi à l'issue de la bataille.

marquis de Montcalm  James Wolfe

À la suite d'une victoire française sur la rive droite de la Montmorency, le commandant des forces britanniques, James Wolfe, tente le tout pour le tout : le 13 septembre, ses troupes débarquent à l'Anse-au-Foulon.
Elles escaladent la falaise, occupent les hauteurs d'Abraham et remportent une victoire décisive sur l'armée française.
5 jours plus tard, la capitale de la Nouvelle-France capitule.

En avril 1760, le maréchal de Lévis remporte la bataille de Sainte-Foy.
Cependant, l'arrivée de renforts britanniques oblige l'armée française à se replier sur Montréal qui capitule à son tour, en septembre 1760.
3 ans plus tard, la plupart des possessions françaises d'Amérique du Nord sont cédées à la Grande-Bretagne.
L'ancienne capitale de la Nouvelle-France devient celle de la "Province of Quebec".

1790-1880 : années de grande activité
haut

Une économie centrée sur le bois

Dès le début du XIXe siècle, le port de Québec connaît une croissance spectaculaire.
Il accède même au 3ème rang des ports d'Amérique, après ceux de New-York et de la Nouvelle-Orléans.
De 1830 à 1865, jusqu'à 30 000 immigrants britanniques passent par Québec chaque année.
On expédie du blé et de la potasse, mais surtout des produits forestiers, qui représentent les ¾ des exportations.
En guerre contre la France, la Grande-Bretagne a besoin de bois pour sa flotte.
Lorsque l'empereur Napoléon l'empêche de s'approvisionner dans la Baltique par le blocus de 1806, elle se tourne vers ses colonies d'Amérique.

Le commerce du bois se déploie sur tout le front fluvial, entre Montmorency et Cap-Rouge.
Toutes les anses qui bordent le fleuve, en amont et en aval de Québec, fourmillent d'activités.
Lorsque le bois arrive à destination depuis l'Outaouais, il est trié, classé, équarri à la hache, puis chargé à bord de navires.
Au bas de la chute Montmorency, la vaste scierie Patterson-Hall devient l'une des plus importantes entreprises de ce type en Amérique britannique.
Elle produit surtout du bois équarri, des madriers, des douves et des pièces de navires utilisées par les chantiers de construction navale.
Ceux-ci s'établissent au Cap-Blanc, à Sillery, à Cap-Rouge et surtout le long de la Saint-Charles, un endroit idéal pour la mise à l'eau des bateaux au printemps.
Dans toute la région, des milliers d'ouvriers canadiens-français et irlandais travaillent sous les ordres de marchands d'origine anglaise et écossaise.

Parallèlement à cette intense activité, plusieurs petites entreprises artisanales se développent le long des rivières Saint-Charles, Cap-Rouge, de la Cabane-aux-Taupiniers (ruisseau du Moulin) et surtout Beauport.
On y trouve des moulins à clous, à allumettes, à farine, à huile et à tabac, ainsi qu'une importante brasserie.
À Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette, paroisse fondée en 1794, on fabrique des mocassins, des paniers et des raquettes.
Dans le reste du territoire, l'agriculture et la coupe de bois prédominent.

Des faubourgs ouvriers aux domaines des "Lumber Lords"

La population de Québec augmente considérablement pendant cette période.
De 8 000 habitants au début du siècle, elle passe à 57 000 en 1861.
On compte parmi eux plusieurs Irlandais et Anglo-Saxons.
Le peuplement des faubourgs Saint-Jean et Saint-Roch s'accélère.
Au-delà des limites de la ville, le modeste village ouvrier de Saint-Sauveur se développe.
Au nord de la rivière Saint-Charles, sur des terres jusque-là agricoles, 4 petites agglomérations naissent du commerce du bois et de la construction navale : Hedleyville, New Waterford, Parkville et Smithville.
Elles sont à l'origine de Limoilou, fondé en 1893.

Entre le port du Cul-de-Sac et Sillery, les travailleurs des chantiers Dinning, Lampson, Baldwin et Gilmour s'établissent le long des rues Champlain et Petit-Champlain, à Près-de-Ville et au Cap-Blanc.
Au-delà de la Pointe-à-Puiseaux (Sillery), les ouvriers du bois donnent naissance à 4 "villages".
Le 1er s'étire le long du chemin du Foulon, les 2 autres bordent les côtes de l'Église et Gignac (Nolansville).
Le dernier (Bergerville ou Sheppardville) est situé sur la falaise, sur une partie des terres du marchand de bois William Sheppard.
Au village de Cap-Rouge, les petites maisons en pièce sur pièce se multiplient.

Ces agglomérations aux rues étroites et aux modestes habitations de bois contrastent radicalement avec le milieu de vie des riches marchands.
Loin des rues insalubres d'une basse-ville trop achalandée, l'élite coloniale s'établit sur les rebords de la colline de Québec, le long de la Grande Allée, des chemins Sainte-Foy et Saint-Louis.
Elle s'installe aussi en bordure du chemin de la Canardière, des routes de Lorette (Saint-Vallier Ouest) et de Charlesbourg (1ère Avenue).
Sur des sites exceptionnels, offrant une vue imprenable sur le Saint-Laurent ou les Laurentides, la grande bourgeoisie fait construire de spacieuses villas dans un environnement aménagé avec soin.
Celle du marchand William Atkinson, par exemple, s'élève sur la falaise de Cap-Rouge au milieu de sentiers, de jardins et de parterres de fleurs.
Au bas du domaine, baptisé Redcliffe, la grève sert aux opérations forestières.

Lorsque les Lumber Lords ("barons du bois") quittent la région de Québec, au moment du déclin du commerce du bois et de la construction navale, ces vastes domaines sont souvent repris par des communautés religieuses.
D'autres serviront ultérieurement de base au développement domiciliaire.

Les 1ères structures municipales

D'abord administrée par des juges de paix nommés, la cité de Québec a droit à ses 1ers élus municipaux au début des années 1830.
La ville est alors divisée en 10 quartiers représentés chacun par 2 conseillers.
Avec le maire, ils assurent les services de base à la population : voirie, police, lutte contre les incendies, marchés, gaz et aqueduc.
En 1854, on inaugure effectivement une partie du 1er aqueduc municipal, considéré pour l'époque comme l'un des meilleurs systèmes d'Amérique.
La source d'eau est établie au nord de la rivière Saint-Charles, au débouché du lac du même nom.

Grâce à une série de lois adoptées au milieu du siècle, on structure le territoire en municipalités de paroisses.
Les limites correspondent généralement à celles des paroisses religieuses.
À partir de 1845 apparaissent donc les nouvelles municipalités de Beauport, Saint-Augustin-de-Desmaures, Saint-Félix-de-Cap-Rouge, Sillery, Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette, L'Ancienne-Lorette, Sainte-Foy et Charlesbourg.
Dans la banlieue même de Québec, la paroisse de Saint-Roch comprend les futurs quartiers de Limoilou et de Saint-Sauveur tandis que celle de Notre-Dame-de-Québec banlieue est formée des futurs quartiers Montcalm et Saint-Sacrement.

La Gibraltar d'Amérique et ses environs

Dès le début du XIXe siècle, de riches Américains viennent visiter la ville et sa région.
Lorsque la vapeur remplace la voile, réduisant ainsi la durée de la traversée de l'Atlantique, les Britanniques sont eux aussi de plus en plus nombreux à se rendre à Québec, la "Gibraltar d'Amérique".
Fascinés par la nouvelle citadelle surplombant le cap Diamant, et surtout par le site pittoresque de la ville, ils laissent à la postérité des récits élogieux de ce "chef-d'ouvre de l'art et de la nature".

Dans la campagne environnante, les visiteurs se rendent généralement à la Jeune-Lorette, afin de voir les "habitants des forêts" dont ils apprécient l'artisanat.
Ils s'arrêtent souvent à la chute Kabir Kouba, sur la rivière Saint-Charles.
Le lac du même nom est aussi une destination prisée par les touristes et la bourgeoisie de Québec.
Depuis le village des Hurons, on s'y rend en voiture par le "chemin à patates" (route de la Colline), une balade romantique.
À l'arrivée, on s'attable à la terrasse du chic hôtel Verret.
Dans les dernières décennies du siècle, l'établissement offre un repas froid arrosé de médoc ou de bière blonde.
En canots, les visiteurs peuvent ensuite se laisser glisser sur les eaux claires du lac.

La chute Montmorency est aussi un lieu d'excursion très apprécié, offrant l'un des paysages "les plus saisissants et les plus agréables du pays".
Pour s'y rendre, on emprunte les chemins de la Canardière et du Roy (avenue Royale) bordés de maisons blanchies à la chaux.
Tout près de la chute, les élégantes dames et les messieurs distingués déjeunent sur l'herbe de pâtés de pigeon, d'agneau froid et de salades.

Les années difficiles

À partir des années 1860, plusieurs facteurs nuisent à l'économie de la région.
Le commerce du bois décline à la suite de l'abolition des tarifs préférentiels que l'Angleterre accordait à sa colonie.
La construction navale est aussi en chute libre depuis que les vapeurs à coque d'acier remplacent les voiliers.
L'ouverture du chenal du lac Saint-Pierre permet par ailleurs aux navires à fort tonnage d'accéder directement à Montréal sans s'arrêter à Québec.

Sur le plan démographique, ces années sont marquées par le départ de milliers de personnes.
En 1865, plusieurs centaines de fonctionnaires et hommes politiques, accompagnés de leur famille, s'expatrient à Ottawa, la nouvelle capitale du Canada-Uni.
Même si Québec retrouve son statut de capitale en 1867, au moment de la création du gouvernement provincial, le départ de la garnison britannique, 4 ans plus tard, provoque une nouvelle saignée de 3 000 soldats, commis et dépendants.
Le déclin économique incite aussi l'élite marchande à quitter Québec, souvent pour Montréal.
De nombreux ouvriers et débardeurs irlandais font de même, surtout après l'incendie de 150 maisons dans le secteur de Près-de-Ville.
Entre 1860 et 1900, la population de Québec n'augmente que de 12 000 habitants.

Quelques entreprises locales permettent de traverser ces années difficiles : l'importante manufacture de vaisselle d'Henry Howison, à l'embouchure de la rivière Cap-Rouge; la fabrique de céramique des frères Bell, près de la rivière Saint-Charles ; celle des Dion, à L'Ancienne-Lorette ; le moulin à papier Smith (plus tard Reid), construit près de la chute Kabir Kouba et l'industrie du cuir de Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette.
Au bas de la chute Montmorency, la scierie Patterson-Hall est active jusqu'à la fin du siècle.
Quant à la ville même, elle doit sa survie à l'expansion de l'industrie.
À partir des années 1860, des manufactures de chaussures s'installent à proximité des nombreuses tanneries du quartier Saint-Roch.
La mécanisation de la fabrication lance l'ère industrielle et redonne à Québec sa vitalité.

1880-1945 : formation d'une région
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Le développement des voies de communication

Au tournant du XXe siècle, Québec entreprend la modernisation de ses installations portuaires.
Elle veut sa part du commerce du blé en devenant le principal débouché des exportations de l'Ouest canadien.
En 1877, on entreprend la construction d'une jetée de pierre de plus de 1 000 mètres qui délimite 2 bassins où les bâteaux peuvent accoster en tout temps.
On ajoute des voies ferrées, des silos à grains et des entrepôts, puis, dans les années 1920, un 2ème secteur portuaire, à l'Anse-au-Foulon.

Longtemps tenue à l'écart du développement ferroviaire, la ville est enfin reliée à Montréal en 1879 par le Quebec, Montreal, Ottawa & Occidental. Dans les années qui suivent, on rattache la capitale à Roberval et à Chicoutimi, puis à Sainte-Anne-de-Beaupré, Cap-Tourmente et la Malbaie.
Depuis l'Abitibi, le Transcontinental arrive en 1909, 10 ans avant l'ouverture du pont de Québec.
On peut enfin joindre la rive sud, la Beauce et le Bas-Saint-Laurent. La construction mouvementée de l'infrastructure, le pont cantilever le plus long du monde, est échelonnée sur douze ans et marquée par la mort de 89 ouvriers.

Outre les voies ferrées qui sillonnent toute la région de Québec, le développement du réseau routier contribue à unifier le territoire.
Après la Première Guerre mondiale, les véhicules à moteur se multiplient.
On améliore donc les voies interurbaines existantes et on construit de nouvelles routes qui rapprochent la ville et la campagne.

Le salut par l'industrie

Enfin équipée pour rayonner dans tout l'Est du Québec et même jusqu'aux Maritimes, la capitale s'impose comme centre industriel régional.
Au début du siècle, elle est même l'une des principales villes industrielles du Canada.
On y compte 225 manufactures et ateliers qui emploient 10 000 travailleurs, dont plus de 4 000 dans le secteur de la chaussure.
Les fabriques de corsets, de meubles et de produits du tabac contribuent à sa renommée, de même que les usines d'armement et de munitions pendant les 2 grandes guerres mondiales.
Au bas de la chute Montmorency, la Montmorency Cotton Mills (plus tard Dominion Textile) participe à l'essor économique de la région, tout comme l'importante papetière de l'Anglo Canadian Pulp & Paper, fondée en 1928, à Limoilou.

La ville de Québec développe aussi le secteur des services et notamment le commerce de gros et de détail.
Les grands magasins de Québec rayonnent bien au-delà des limites urbaines.
On vient de toute la région pour y faire des emplettes.
Dans le domaine touristique, des hommes d'affaires mettent sur pied le 1er carnaval d'hiver, quelques mois après l'ouverture, en 1893, du plus grand hôtel de la région.
Surplombant le Saint-Laurent, le Château Frontenac constitue désormais la figure de proue d'une industrie dynamique.
Dans les années 1930, le tourisme devient même l'une des principales industries de la région.

Un territoire en pleine expansion

Entre 1901 et 1931, la population urbaine fait plus que doubler, passant de 69 000 habitants à 150 000.
Cette forte croissance est due en partie à la migration des ruraux vers la ville.
Elle est aussi le résultat de l'accroissement du territoire.
Au tournant du XXe siècle, on procède effectivement à une série d'annexions, celles de Saint-Sauveur en 1889, de Saint-Malo en 1908, de Limoilou en 1909 et de Ville Montcalm en 1913.

Les quartiers Limoilou et Montcalm sont largement développés selon un modèle de lotissement nouveau à Québec. Sur de grandes terres agricoles, des promoteurs immobiliers prévoient un alignement de maisons construites en retrait des trottoirs, le long de larges rues coupées à angle droit et bordées d'arbres.
On vante la salubrité de ces nouveaux secteurs modernes, faciles d'accès depuis l'avènement du tramway électrique au tournant du siècle.
À l'exemple de la ville, toute la région se transforme.
Complètement au nord du territoire, le village de Lac-Saint-Charles prend forme.
Ses 80 familles tirent surtout leurs revenus de la coupe de bois, vendu à Québec pour le chauffage.
Au sud-ouest, le village de Loretteville agit comme chef-lieu du comté de Québec.
Centre de services, il fournit viande, légumes, pain et outils aux habitants de la région.
Ses fabriques d'objets de cuir et ses ganteries leur procurent du travail.
Tout près, Saint-Émile accède au rang de paroisse civile en 1929.
Depuis 15 ans, sa population a doublé : elle est constituée de tanneurs et de journaliers.
En 1930, elle crée sa propre industrie de la chaussure, ce qui accélère son développement.
Le futur Val-Bélair porte alors le nom de Saint-Gérard-Majella.
Municipalité depuis 1910, la paroisse tire profit pendant la Seconde Guerre mondiale de sa proximité avec la base militaire de Valcartier.

À Charlesbourg, la population a augmenté.
L'ancienne commune du trait-carré est lotie depuis longtemps.
Comme à L'Ancienne-Lorette, les villageois exercent principalement des métiers liés à la vie rurale et vendent les produits de la ferme aux marchés de la ville.
Plus au sud, sur la rive gauche de la Saint-Charles, Québec-Ouest (Vanier) s'urbanise.
Entre 1921 et 1933, la population passe de 130 à 2 130 habitants.
Hors des limites urbaines, le secteur offre des terrains à bon marché.
À Cap-Rouge, les villageois peuvent travailler à la ferme expérimentale du gouvernement fédéral, en activité de 1910 à 1940.
Sinon, ils sont bûcherons, débardeurs, employés à la construction du pont et du viaduc (construit entre 1906 et 1912) ou travailleurs aux usines de Québec.

Sous cet apparent morcellement, une région se forme.
La multiplication des voies ferrées, routes, automobiles et réseaux d'autobus privés contribuent à tisser des liens étroits entre la ville et sa région immédiate.
Le rayonnement industriel de la capitale attire des ouvriers des campagnes environnantes et favorise le développement d'un même espace économique, celui du plus important centre urbain de l'Est du Québec et d'une partie des Maritimes.

Les premières banlieues

Grâce au tramway, les habitants de Beauport et de Sillery se rendent dans la capitale en une quinzaine de minutes, dès les années 1910.
Ils fréquentent les commerces de la ville et sont de plus en plus nombreux à y travailler.
Ces liens étroits accentuent l'urbanisation.
Entre 1890 et 1921, 5 secteurs se détachent de la municipalité de Beauport pour accéder au rang de villages : Giffard, Courville, Sainte-Thérèse, Beauport-Est (Villeneuve) et Montmorency.
Lorsque Beauport devient ville en 1924, la moitié de sa population active travaille à Québec.
C'est aussi le cas à Giffard, le village voisin.

À Sillery, dès 1916, une compagnie de promoteurs immobiliers transforme l'ancien fief Saint-Michel en quartier résidentiel.
15 ans plus tard, l'ouest de la rue Maguire se développe et la population, qui travaille surtout à Québec, double.
Signes avant-coureurs de l'urbanisation, on construit à Sainte-Foy l'Hôpital Laval et le 1er aéroport de la région.
Dans les années 1940, on développe les quartiers Saint-Thomas-d'Aquin et Saint-Yves.
La ville de Sainte-Foy est fondée en 1943 ; il ne reste alors que 45 fermes sur son territoire.

1945-aujourd'hui : création d'un nouvel ensemble urbain
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De l'industrie aux services

En 1946, la Ville de Québec achète du gouvernement fédéral les usines de matériel de guerre de Saint-Malo et crée le 1er parc industriel de la région.
4 000 personnes y travaillent au milieu de la décennie suivante.
Malgré tout, durant la 2ème moitié du XXe siècle, Québec oriente plutôt son activité économique vers les services, la finance, les assurances et le commerce.
À partir des années 1960, dans la foulée de la Révolution tranquille, la fonction publique devient aussi un secteur privilégié d'emplois.
La croissance étatique provoque même un boom économique dans les domaines de la construction, du commerce et des services.
Toute la région de Québec en profite.
Il en va de même dans le secteur touristique en pleine expansion.
Les hôtels et motels se multiplient le long des routes d'accès à la capitale, les boulevards Sainte-Anne, Laurier et Wilfrid-Hamel.

La banlieue, un nouvel art de vivre

Une nouvelle façon de vivre s'articule autour du bungalow et de l'automobile, devenue un bien de consommation accessible.
En plein baby-boom, la classe moyenne recherche des maisons plus grandes, dans un environnement qui fait place aux espaces verts et de loisir.
Elle quitte massivement le centre-ville pour s'installer dans les quartiers Limoilou et Saint-Sacrement, puis dans les villes de banlieue.
Entre 1941 et 1961, à Giffard, Beauport, Charlesbourg et Sainte-Foy, la population passe de 11 000 à 63 000 habitants.
À Sillery, devenue ville en 1947, on poursuit le lotissement déjà amorcé vers les parcs Falaise, Lemoine et Sillery Gardens.
Même l'Université Laval suit le mouvement.
Depuis la fin de la guerre, le nombre d'étudiants a augmenté de 400 %.
À l'étroit dans ses locaux du Vieux-Québec et menacée d'asphyxie, elle déménage à compter des années 1950 sur un terrain situé aux limites de Sainte-Foy et de Sillery.

Pour répondre aux besoins des banlieusards, qui travaillent principalement à Québec, on construit, à partir des années 1960, les autoroutes Laurentienne, Dufferin-Montmorency, de la Capitale, Duplessis et Félix-Leclerc ainsi que les boulevards Saint-Cyrille (René-Lévesque), Champlain, Henri-IV et du Vallon.
Plus les liens routiers sont nombreux, plus la migration vers la banlieue s'accentue.
L'Ancienne-Lorette accède au statut de ville en 1967.
À Cap-Rouge, la population d'à peine 1 000 habitants en 1951 atteint 6 000 en 1974.
La municipalité rurale de Saint-Augustin-de-Desmaures passe de 3 000 à 16 000 habitants en quelques décennies.
À Lac-Saint-Charles, le nombre de résidents quintuple en 20 ans ; Val-Bélair et Saint-Émile sont en pleine expansion.
Plus que jamais, la ville et sa région immédiate constituent un même espace physique et économique.

Les effets de l'étalement urbain

Tandis que la périphérie se transforme en banlieue résidentielle, Québec connaît d'importantes difficultés.
Entre 1961 et 1976, la population de la région passe de 358 000 à 543 000 habitants, tandis que celle de la capitale diminue de 38 000 personnes.
Pour contrer le déclin démographique et permettre de nouveaux développements résidentiels, Québec annexe une partie de Charlesbourg en 1966, puis Les Saules, Duberger, Neufchâtel et Charlesbourg-Ouest, entre 1969 et 1973.
Le territoire quadruple et la ville gagne 33 000 résidents, mais la saignée démographique continue.

Le dépeuplement touche surtout le centre-ville, qui s'appauvrit et se dégrade.
La construction d'autoroutes a entraîné la destruction de plusieurs secteurs et le déplacement de milliers de personnes.
L'ouverture de centres commerciaux en banlieue nuit aux commerces des quartiers centraux.
Les villes de Beauport, Sainte-Foy et Charlesbourg connaissent les mêmes difficultés.
Leur centre-ville décline au profit des nouveaux quartiers résidentiels et elles procèdent aussi à des annexions.
De ce fait, Beauport retrouve presque ses frontières paroissiales du milieu du XIXe siècle.

À Québec, dans les années 1990, on entreprend la revitalisation du quartier Saint-Roch, l'ancien centre-ville.
En partenariat avec divers organismes et groupes de citoyens, la Ville s'engage directement dans ce mouvement en aménageant d'abord, en un geste symbolique, le jardin de Saint-Roch.
L'arrivée de fonctionnaires municipaux et de l'École des arts visuels de l'Université Laval, la concrétisation du projet Méduse et la mise sur pied d'un programme d'aide à l'acquisition d'ateliers d'artistes accélèrent la revitalisation.
En quelques années, Saint-Roch devient un quartier viable qui attire résidants, entreprises, institutions et commerces.
En parallèle, souvent en collaboration avec la Commission de la capitale nationale du Québec, on réaménage la place de la Gare, les abords de l'Hôtel du Parlement, le boulevard René-Lévesque et l'autoroute Dufferin-Montmorency.
On redonne ainsi à la capitale, décrétée ville du Patrimoine mondiale par l'Unesco, ses lettres de noblesse.

Les nouvelles technologies, un apport à l'économie régionale

La crise économique du début des années 1980 entraîne la diminution des emplois dans la fonction publique et souligne le besoin de diversifier l'économie.
On privilégie dès lors le secteur des technologies de pointe.
Souvent liés à l'Université Laval, des centres de recherche s'ouvrent en optique, photonique, laser, biotechnologies appliquées à la santé et pharmacologie.
À lui seul, l'Institut national d'optique, en activité depuis 1988, est l'un des chefs de file mondiaux en optique et photonique.
Seul centre de recherche de ce type au Canada, il contribue au rayonnement technologique de la capitale, tout comme l'ensemble des centres de recherche et des entreprises du Parc technologique du Québec métropolitain, créé en 1987.

Pour aider le démarrage d'entreprises, le gouvernement du Québec établit le Centre national des nouvelles technologies de Québec (CNNTQ), dans le quartier Saint-Roch, au cours des années 1990.
En 2000, une vingtaine d'entreprises en technologies de l'information y sont installées.
Elles fournissent du travail à près de 800 personnes.

L'ère des regroupements

Le développement rapide de la région de Québec affecte de multiples façons la gestion des déchets domestiques, des eaux usées et du transport en commun.
Pour tenter de résoudre certains problèmes et aussi de répondre aux besoins d'une région en pleine expansion, le gouvernement provincial crée la Communauté urbaine de Québec (CUQ) en 1969.

Entre autres réalisations, l'organisme supramunicipal met sur pied la Commission de transport de la Communauté urbaine de Québec.
Il fait construire un incinérateur régional et traite le dossier des eaux usées.
Il n'est cependant pas facile de concilier les besoins et les attentes des treize municipalités membres de la CUQ : la coordination reste difficile, particulièrement dans les domaines de la promotion industrielle et de l'aménagement du territoire.
En 2000, dans le cadre d'une réforme municipale majeure, le gouvernement du Québec décide de fusionner les municipalités des 3 principales régions urbaines du Québec.
Il crée donc une nouvelle ville de Québec dont le territoire comprend les treize villes de la CUQ.
Divisée en huit arrondissements, la nouvelle ville de 508 000 habitants est officiellement établie le 1er janvier 2002.


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