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3 octobre 1535 : découverte d'Hochelaga

Montréal fait son entrée dans l'histoire écrite.
Ce jour-là, le navigateur et explorateur français Jacques Cartier (1491-1557) et sa petite troupe sont amenés par les Iroquoiens dans leur village et la relation du voyage se précise.
Au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais, se trouve une île avec un village fortifié appellé "Hochelaga".

Jacques Cartier et les Indiens à Hochelaga, 1535

Une des qualités fondamentales du site de Montréal, qualité qui fera sa fortune jusqu'au milieu du XXe siècle, soit son caractère de lieu de rupture de charge, de point de transbordement, c'est-à-dire un endroit où il est obligatoire de changer de mode de transport ou mettre pied à terre avant de pouvoir continuer plus loin.
En effet, les rapides de Lachine empêchent la communication directe et, dans la mesure où les transports par eau sont essentiels, l'importance du site de Montréal s'en trouve accentué.

Suite à la découverte de Jacques Cartier, les explorateurs français entreprennent de commercer avec les Amérindiens ; les pêcheurs français et anglais habituellement présents au large des Terres Neuves, territoire de pêche souvent disputés, font de même.
Ils dirigent leur activité vers les côtes de la Nouvelle-Écosse et celles du golfe du Saint Laurent.
Par la suite, lorsque les guerres entre l'Angleterre et l'Espagne provoquent le déclin des pêcheries espagnoles, un nouveau marché de la morue séchée s'ouvre aux Français et les contacts avec les Amérindiens se multiplient.

À partir de 1580, les Européens s'intéressent davantage au commerce de la fourrure de castor, ce suite à une demande accrue par les bourgeois d'Europe occidentale pour les chapeaux de feutre de castor qui profite également aux Amérindiens.

Ainsi, après 1540, un nombre considérable de navires envahissent le golfe et le fleuve Saint Laurent.
Le troc des peaux devient tellement important que vers 1588, de riches commerçants sollicite un monopole.
Champlain affirme que des navigateurs et commerçants viennent régulièrement en Canada et pense que d'autres venaient déjà bien avant 1550 pour commercer avec les Amérindiens.
Tout au cours du XVI siècle les pêcheries française s'étendent le long des côtes de la Nouvelle Écosse jusqu'au Maine. Mais ce sont aussi les pirates français, revenant de Floride et des Caraïbes, qui sillonnent les côtes et s'enrichissent.

Vers 1630, un mouvement de renouveau religieux touche l'élite française, catholique.
Celle-ci découvre les missions du Canada, grâce aux Relations que publient les jésuites.
C'est dans ce milieu qu'évoluent les fondateurs de la Société de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages de la Nouvelle-France dont l'objectif est de créer une colonie missionnaire réunissant des Amérindiens convertis au catholicisme et des Français.

1642-65 : la fondation
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C'est à l'été 1641 que les 1ers colons destinés "au Montréal" débarquent à Québec.
Ils y trouvent une colonie mal assurée : dans le contexte des guerres amérindiennes, la sagesse semble dicter la prudence.
Maisonneuve se voit proposer de troquer l'île de Montréal pour l'île d'Orléans, moins exposée.
Mais les nouveaux venus sont voués à leur fondation sans trop se soucier des dangers.
Maisonneuve fait cependant un court voyage à l'automne 1641 et prend possession officiellement de l'île.
Ce n'est qu'en mai 1642 que la petite troupe arrive à Montréal pour de bon.

Les 1ers colons s'installent à l'endroit qui sera connu plus tard comme la Pointe-à-Callière.
Située entre le fleuve et la petite rivière Saint-Pierre, la 1ère construction permet une mise en défense rapide.

naissance de Montréal
Lien vers Pointe-à-Callière Point-à-Callière

aux origines de Montréal
Plaque apposée à l'Éperon de Pointe-à-Callière

Le 9 mai 1641, 2 navires quittent La Rochelle pour la Nouvelle-France.
La colonie ne compte encore que 400 Français.
À bord des navires, une cinquantaine de personnes sous la direction de 2 catholiques fervents :
    - le gentilhomme Paul de Chomedey de Maisonneuve
    - l'infirmière Jeanne Mance Jeanne Mance qui fonde l'Hôtel-Dieu

Ils donnent au site le nom de Ville-Marie, en l'honneur de la Vierge Marie.
Ceci n'est pas du tout du goût des Indiens Iroquois indiens Iroquois, ennemis des Français depuis les débordements de Sieur Champlain à leur égard.
La naissance de la ville est donc difficile, mais les nouveaux colons renforcent la ville.

Ville-Marie en 1642

1ère messe donnée à Montréal
- lien vers la place d'Armes place d'Armes -

foire des fourrures de Montréal, 1642

En 1643, le fort de Ville-Marie se construit et 1ère attaque par les Iroquois.

1644

Entre 1642 et 1663, Ville-Marie vit une expérience missionnaire et mystique.
Implantation fragile, la cinquantaine de colons du début reçoivent des renforts par 2 fois, grâce aux "recrues" de 1653 et 1659 qui, avec le mouvement naturel, portent le total de la population à près de 600 en 1663.

Maisonneuve et son entourage entreprennent rapidement de mettre leurs projets à exécution :
    - Jeanne Mance fonde l'Hôtel-Dieu dès 1642
    - Marguerite Bourgeoys, arrivée en 1653, fonde son école
    - les 1ers défrichements sont entrepris.

Peu à peu, la traite des fourrures prend ses droits.
En 1645, Maisonneuve obtient que les colons puissent participer au commerce.
Utilisant les avantages du site de la ville, ils sont bien placés pour intercepter les fourrures qui descendent sur Trois-Rivières et Québec.
Chaque année en août, la foire aux fourrures permet à ceux qui le désirent de faire des échanges, mais durant les 1ères années, les arrivées sont plutôt irrégulières.
Parmi les 1ers Montréalais à s'enrichir dans ce commerce, il y a :
    - Charles LeMoyne (1626-85)
    - Jacques Le Ber (1633-1706)

En 1653, des soldats venus de France France, sont chargés de protéger Montréal qui devient le pôle essentiel du commerce des fourrures.
Une centaine de nouveaux arrivants débarquent, dont Marguerite Bourgeoys, première éducatrice, qui fonde une communauté d'enseignantes.

Sur le plan religieux, depuis le début, les services sont assurés par les missionnaires, en particulier les Jésuites, mais ces derniers y arrivent mal à cause de leur engagement dans les missions.
Finalement, en 1655, Maisonneuve obtient des Sulpiciens qu'ils se chargent de la desserte paroissiale et les 1ers "messieurs" arrivent 2 ans plus tard.
Toutefois, la petite colonie coûte cher car il faut assurer une partie du ravitaillement et payer engagés et soldats.
La société de Notre-Dame de Montréal s'essouffle, le nombre de ses membres diminuant sans cesse.
D'ailleurs, elle ne survit pas au décès de La Dauversière en 1659.
Finalement, en 1663, elle cède la seigneurie de l'île de Montréal au Séminaire de Saint-Sulpice de Paris.

En 1663, la seigneurie de l'île est cédée par la Société de Notre-Dame de Montréal au Séminaire de Saint-Sulpice.
James Murray, d'origine écossaise, devient le 1er gouverneur anglais de la province de Québec.

1665-1760 : la ville des fourrures
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Une nouvelle étape commence dans l'histoire de Montréal, celle où les activités marchandes et militaires prennent le pas sur les projets religieux, sans que ces derniers ne disparaissent tout à fait cependant.
Toutefois, la région de Montréal est encore une zone largement inhabitée, un espace en progrès, c'est-à-dire que la colonisation agricole n'y fait que commencer.

Le commerce des fourrures est véritablement la raison d'être de la ville.
Dans la mesure où la traite se déplace sans cesse vers l'intérieur et que la colonisation agricole ne progresse pas vers l'amont sur le Saint-Laurent, Montréal conserve tous les avantages de sa situation et, tout naturellement, en devient le centre névralgique.
Entre 1642 et 1700, la traite connaît une évolution marquée.
Elle est affectée par la disparition de la Huronnie en 1648-49, les Français étant par la suite entraînés à se rendre eux-mêmes dans la région des Grands Lacs.
Les raids iroquoiens rendent les routes périlleuses, mais après la pacification des Iroquoiens en 1665-67, la circulation devient plus facile.
Alors qu'au début l'accès est peu réglementé, après les années de laisser-faire, il y a une 1ère tentative de contrôle.

À partir de 1665, les formes et les institutions de Montréal ressemblent de plus en plus à celles d'une petite ville de la province française.
Le nom Ville-Marie tombe en désuétude : malgré une forte présence religieuse, l'idéal missionnaire a cédé la place aux intérêts commerciaux.

En 1672, une révision du tracé des rues et l'ouverture de nouvelles rues sont entreprises sous la supervision de François Dollier de Casson, supérieur du Séminaire : la trame urbaine est fixée.

Ville-Marie en 1685

4 août 1701 : Grande Paix de Montréal
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Grande Paix de Montréal : 4 août 1701

Kondiaronk et Callière
Lien vers Kondiaronk Kondiaronk

À l'extérieur des murs entourant la ville, apparaissent vers 1730 les 1ers faubourgs avec leurs maisons de bois, où vont graduellement s'établir les Montréalais de condition modeste.
La production artisanale répond surtout aux besoins locaux : construction, boulangerie, couture, tannerie, cordonnerie, fabrication de meubles, boutiques de forgerons, d'armuriers ou de tonneliers.
Les couvents des ordres religieux, l'Hôtel-Dieu et le Séminaire sont tous dotés de jardins.
L'église paroissiale s'élève au milieu de la rue Notre-Dame et on aménage, tout à côté, la place d'Armes.
La place du Marché, près du port, demeure le lieu le plus animé de la ville.
Les agriculteurs viennent y approvisionner les citadins ; le peuple y assiste aux châtiments des condamnés.

Voir la biographie de Kondiaronk biographie de Kondiaronk

8 septembre 1760
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Voir les fortifications de Montréal fortifications de Montréal

En 1760, la ville capitule face à l'assaut de 3 armées anglaises et se rend à la couronne britannique jalouse de la prépondérance de la ville française dans la région.
Elle devient donc Anglaise avec le Canada et compte à l'époque 45 000 habitants.
Les marchands britanniques prennent le contrôle du commerce de la ville.

fortifications de Montréal en 1760

Montréal demeure le centre organisateur du commerce des fourrures.
Après 1760, cependant, les marchands canadiens n'ont accès ni aux contrats de transport vers l'Ouest, ni au capital nécessaire pour financer de grosses expéditions.
En quelques années, ils cèdent graduellement leur place à d'autres, surtout des Écossais.

Le traité de Paris, en 1763, établit officiellement le pouvoir britannique sur le Canada (sauf Saint-Pierre-et-Miquelon).

2 novembre 1775
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Les troupes américaines, du général Montgomery, à la recherche de leur indépendance, assiègent la ville de Montréal.
Le 2 novembre, les forces britanniques du major Charles Preston n'ont d'autres choix que de capituler, avant de se replier sur Québec.
L'intervention américaine au Canada se produit après la proclamation britannique de l'Acte de Québec (1774), par lequel le Royaume-Uni accorde aux habitants de nouvelles libertés, notamment religieuses, afin de renforcer leur loyauté envers la Couronne.
De leur côté, les Américains tentent de rallier l'opinion québécoise à leur cause et insistent sur le fait que leur intervention n'est pas dirigée contre eux, mais pour eux.
Finalement, le général Montgomery meurt en tentant d'occuper la ville de Québec.

mort du général Montgomery à Québec, 31 décembre 1775

XIXe siècle
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Pendant la 1ère moitié du XIXe siècle, la croissance de Montréal dépasse tout ce qu'elle a connu auparavant.
Une nouvelle activité commerciale prend la relève du commerce des fourrures et modifie les structures économiques de la ville.
La population, beaucoup plus nombreuse, devient majoritairement anglophone.

À partir de 1815, une vague migratoire sans précédent, en provenance des îles britanniques, contribue à stimuler et à diversifier l'économie.

L'immigration accentue aussi la diversité religieuse.
La ville se couvre de clochers, la plupart protestants, mais Canadiens et Irlandais forment une majorité catholique.
L'Église catholique forme à Montréal un diocèse distinct de celui de Québec en 1836.

premières armoiries de Montréal, 1833

port de Montréal, 1830

Entre temps, les sulpiciens font bâtir la nouvelle église Notre-Dame.

En 1809, les bâteaux à vapeur à aubes circulent sur le Saint-Laurent.

À partir de la 2ème moitié du XIXe siècle, Montréal s'efforce de maintenir sa position de port d'entrée nord-américain de 1ère importance du commerce vers l'ouest et amorce une nouvelle phase de son histoire qui fera d'elle le plus grand centre industriel du Canada.
Comme son économie dépend des affaires, et plus particulièrement de l'acheminement des marchandises vers l'intérieur de pays, la ville compte beaucoup sur le fleuve Saint-Laurent.
Toutefois, malgré l'achèvement des canaux du Saint-Laurent à la fin des années 1840, les marchands montréalais subissent de dures pressions de la part des marchands américains qui profitent d'un système bien établi de canaux et de voies ferroviaires.
La construction d'un pont ferroviaire tranversant le Saint-Laurent à Montréal devient essentielle.
Symbole de l'industrialisation de Montréal au milieu du XIXe siècle et considéré à l'époque comme la 8ème merveille du monde, le Pont Victoria est toujours un point de repère et un élément vital des réseaux de transport de la ville.

En 1831, apparition du 1er transtlantique à vapeur.

L'architecture connaît une mutation en profondeur : le toit plat et l'usage de la brique se généralisent.
Dans les quartiers ouvriers, apparaît le duplex, qui évolue vers le triplex et deviendra le modèle de base de la maison montréalaise.

Dans les années 1840, le trafic le long du Canal Lachine et du Canal Rideau jusqu'aux Grands Lacs amplifie l'activité des chantiers maritimes de Montréal, comme celui de Cantin.
En plus du commerce avec la Grande-Bretagne, le commerce outre-mer comprend le commerce de la mélasse, du café et du sucre des Antilles, l'huile de baleine et le poisson importés de Terre-Neuve et le commerce du charbon de la Nouvelle-Écosse.
Les importateurs les plus importants deviennent plus tard les propriétaires des chemins de fer de la région de Montréal comme Peter McGill, George Moffatt, Joseph Masson ou Hugh Allan.



Vers 1866, les Canadiens français redeviennent majoritaires à Montréal, mais la ville a cependant une allure britannique, dans ses institutions, dans son architecture et dans le rôle prédominant de la langue anglaise.
Le poids et l'influence de la grande bourgeoisie anglo-écossaise se font particulièrement sentir.
Ses membres accumulent d'immenses fortunes, contrôlent des entreprises d'envergure canadienne et entretiennent d'étroites relations avec la Grande-Bretagne.

XXe siècle
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Avec le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, Montréal connaît une forte croissance, les immigrants se font très nombreux et de tous lieux comme des Juifs d'Europe de l'Est, des Italiens, des Polonais, des Russes, ...

La société montréalaise devient plus diversifiée, plus complexe et plus difficile à gouverner.
Les inégalités y sont encore très présentes, mais l'action des groupes réformistes commence à porter fruit et favorise une certaine amélioration des conditions de vie.
Montréal apparaît alors comme une ville animée et dynamique, un centre où se rencontrent les traditions françaises et britanniques, mais aussi l'influence américaine et l'apport des nouveaux immigrants.

En 1939, adoption des nouvelles armoiries du Québec et de la devise "Je me souviens", devise qui se retrouve sur toutes les plaques d'immatriculation.


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