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Situé dans ce qui est appelé aujourd'hui le Vieux-Montréal , le Champs-de-Mars est un vaste espace vert public dans l'arrondissement de Ville-Marie, un des rares lieux de Montréal qui montre encore aujourd'hui les dernières rares traces de l'existence des fortifications de Montréal au XVIIIe siècle.
Offrant une vue imprenable sur le centre-ville, les gens viennent là pour se reposer et profiter du soleil ...
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L'appellation Champ-de-Mars ou Campus Martius commune à plusieurs villes fondée aux époques passées.
Ce nom était déjà employée à Rome et désignait le terrain servant aux manœuvres militaires, Mars étant le dieu de la guerre.
À l'époque, toute ville française d'importance est fortifiée.
Or, Montréal, poste commercial et militaire, joue en Amérique un rôle stratégique dans l'affrontement France-Angleterre.
Le muret intérieur appartient au mur d'escarpe et l'autre, au mur de contrescarpe.
Le fossé qui les sépare était sans doute mal drainé, puisque les archéologues y découvrent des os de grenouilles, de rainettes, de rats musqués et de tortues.
Les fortifications comprenaient aussi :
- des chemins de ronde
- des meurtrières (étroites ouvertures laissant passer les armes)
- des poternes (petites portes dissimulées)
- des contreforts
- des glacis (talus inclinés)
- les portes de la Cité
Il est encore possible de voir ces vestiges aujourd'hui.
Bref historique
En 1658, l'emplacement actuel du Champ-de-Mars fait partie du fief concédé à Lambert Closse , l'un des héros des 1ers jours de la Ville-Marie en 1658.
En 1688, l'administration coloniale incite ses habitants à construire de nombreux réduits constitués de fortins, redoutes, maisons et moulins fortifiés.
Une 1ère palissade de bois est élevée entre 1687 et 1689.
En 1690, les Jésuites acquirent le terrain où se trouvent aujourd'hui l'Hôtel de Ville, la place Vauquelin et le Vieux Palais de Justice.
En 1712, Louis XIV apporte son consentement à l'édification d'une fortification maçonnée.
Le projet est pris en charge en 1716.
La construction des remparts en maçonnerie de pierre, entre 1717 et 1738, donne une impulsion considérable à l'économie de Montréal.
En 1744, à la veille de la guerre, des améliorations sont apportées.
Symboles d'autorité et gages de sécurité, ceux-ci sont conçus selon les règles de l'art de la fortification qui prennent notamment en compte la topographie du site.
Montréal se trouvant sur un terrain plutôt plat, il est facile d'appliquer le principe du flanquement qui veut que toutes les parties de l'enceinte bastionnée soient à la vue des défenseurs.
De cette façon, la ville se trouve à l'abri d'un siège en règle, la menace pouvant plutôt venir d'une troupe importante soutenue par une petite artillerie.
Tout comme la palissade qui les a précédés, les nouveaux remparts, dont le périmètre est d'environ 3 500 m, sont constitués de bastions et de courtines formant 14 fronts défensifs.
Haute d'environ 6 m, l'enceinte principale comprend 8 grandes portes, certaines avec pont-levis, et 8 poternes.
Les ouvrages se composent de calcaire cristallin gris et de calcaire schisteux noir.
Tous les parements des murs sont revêtus d'un crépi de mortier.
L'enceinte adopte un plan de forme irrégulière et se compose de 3 types distincts de remparts :
Les fortifications ne peuvent empêcher les Britanniques de s'emparer de la ville le 8 septembre 1760 après une guerre de Sept Ans.
Au début du XIXe siècle, les anciens bâtiments des Jésuites sont démolis.
Les fortifications, situées juste au nord de l'ancienne propriété des religieux, connurent le même sort peu de temps après.
Devenues inutiles puis carrément gênantes pour une cité en croissance, elles sont rasées en 1812, ainsi que décidé dans le plan des Commissaires, lequel détermine également l'aménagement du Champ-de-Mars et de nouvelles rues au pourtour de la vieille ville.
Ainsi aplani, le Champ-de-Mars devient un lieu de parades et défilés militaires, de promenade et de rassemblements.
Il représente aussi le 1er parc public de Montréal.
Le Champ-de-Mars devient, durant quelques temps, un camp de réfugiés accueillant les sinistrés du grand incendie de 1852, lequel avait brûlé près de 1 200 maisons à Montréal.
Le 22 novembre 1885, une grande assemblée y proteste contre la pendaison de Louis Riel, chef de la résistance des Métis dans le Nord-Ouest.
Un marché public y est établi durant les années 1890.
En 1926, l'ensemble est transformé en un immense stationnement.
En 1990, une foule vient entendre Nelson Mandela, leader de la lutte contre l'Apartheid en Afrique du Sud.
En 1991, le site est aménagé pour mettre en valeur ce qui reste des fortifications-vestiges infiniment précieux, grâce aux travaux des archéologues qui ont fouillé ce lieu de 1986 à 1991, révélant l'ampleur des remparts qui entouraient la ville d'autrefois et sur lesquels veillent des arbres gardiens, témoins du plan des Commissaires ...
En 1992, aménagement de l'esplanade actuelle du Champ de Mars.