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Moyen-Âge
À l'époque, les Anglais menés par les Plantagenêts possédaient la Normandie, à 80 km de Paris.
Pour arrêter les envahisseurs qui arriveraient par la Seine ou par la route Ouest-Est, (actuelle rue Saint-Honoré), une forteresse est construite par Philippe Auguste à partir de 1190 et dont les 1ers travaux durent au moins jusqu'en 1215-20.
- Plan de Paris au temps de Philippe Auguste -
Le château ceinturé de fossés, n'est pas une résidence royale mais un arsenal munies de tours circulaires protègeant les angles et le centre des faces nord et ouest et 2 portes d'accès encadrées de tours défensives à l'est et au sud.
Au centre du château, la principale pièce de défense, la "Grosse Tour", véritable symbole du pouvoir monarchique, donjon de 15 m de diamètre et 30 m de haut, dressé pour faire face aux Anglo-Normands est le centre de la féodalité française.
De forme cylindrique et relié à l'extérieur par un simple pont-levis, il servit juste de prison.
2 bâtiments sont accolés au mur d'enceinte, à l'ouest et sud de la cour.
Les 43 années du règne de Philippe Auguste (1180 à 1223) marquent un renforcement considérable du pouvoir monarchique à l'intérieur comme à l'extérieur du royaume.
Paris, 1ère ville du continent, est dotée d'une nouvelle et puissante enceinte fortifiée à partir de 1190 et le roi décide de la renforcer, à l'ouest, par une protection supplémentaire.
Le château du Louvre naît alors, aux portes d'une cité qu'il est censé protéger du danger Anglo-normand, mais aussi renforcer la défense de la ville de Paris, afin d'en faire le centre politique et religieux du royaume.
Après la mort de Philippe Auguste, le Louvre devient un château où se réunie la cour pour des fêtes ou des assemblées.
La "Salle Basse" dite "salle Saint Louis" est le seul vestige des intérieurs du Louvre médiéval mais sa fonction d'origine reste inconnue.
Les voûtements, colonnes et corbeaux remontent aux années 1230-40.
Sous Louis IX, le château connaît un important agrandissement, de nouvelles salles étant construites sans réel but défensif.
On y transfère le Trésor royal à partir de 1295, donnant un caractère protecteur à la forteresse.
Au milieu du XIVe siècle, Paris se développe largement à l'extérieur du mur de Philippe Auguste.
Lors de la guerre de 100 Ans, il est à nouveau nécessaire de protéger la capitale du royaume.
Étienne Marcel, prévôt des marchands, commence l'édification d'un rempart de terre (1356-58) longeant la Seine développé et continué par Charles V : la nouvelle enceinte ceinture les quartiers de la rive droite.
Enfermé à l'intérieur de la ville, le Louvre perd son rôle protecteur.
À partir de 1364, sous Charles V, le château devient, grâce à l'architecte Raymond du Temple, une somptueuse résidence royale.
Les ailes sud et ouest sont surélevées, des fenêtres à meneaux sont ouvertes dans la façade, des tourelles sont ajoutées.
Un nouveau logis est construit pour accueillir les appartements royaux situés aux 1er et 2e étages, desservis par un grand escalier à vis hélicoïdal nommé "La Grande Vis", célèbre et par sa dimension et par son décor sculpté.
Il fait également accroître le système défensif et fait installer des mâchicoulis sur les tours de flanquement.
Après la mort de Charles V, Paris est occupé par les Anglais.
Pendant tout le XVe siècle et début du XVIe, les rois de France habitent la Touraine.
Quand ils viennent à Paris, ils descendent souvent à l'hôtel des Tournelles (emplacement de la place des Vosges).
Renaissance
Le règne de François Ier marque la naissance du palais actuel.
François Ier le sort du sommeil en décidant, en 1527, de se réinstaller à Paris après sa captivité en Espagne.
Il fait démolir la Grosse tour : la forteresse médiévale est remplacée par un élégant palais Renaissance.
C'est le début de grands travaux qui se poursuivront jusque sous Louis XIV.
Le roi fait décorer les intérieurs, obtint de la ville la création d'un quai et bâtit à l'extrémité de l'enceinte de Charles V, à la place de la porte de bois, une belle porte neuve.
Les travaux sont poussés lors de la visite de Charles-Quint en 1539.
En 1546, le roi charge Pierre Lescot, un conseiller d'État à l'architecture reconnu pour ses qualités artistiques, et les sculpteur Jean Goujon de rebâtir entièrement le Louvre.
Le corps de logis, construit sur l'aile occidentale élargie, contient au centre un escalier et de chaque côté des grands salons.
Cet édifice est commencé dans les sous-sols mais jamais terminé car François Ier meurt.
En 1547, Henri II confirme Lescot dans sa charge et décide de reporter l'escalier à l'extrémité nord de l'aile afin que les salles du rez-de-chaussée et du 1er étage puissent occuper toute la longueur du bâtiment.
Il fait aménager une vaste salle divisée en 2 parties : la salle des cariatides et le Tribunal, décorés par Jean Goujon.
En 1550, la grande salle du couchant est prête à recevoir les 4 cariatides.
Dans les années 1551-53, Lescot ajoute un attique aux 2 niveaux initiaux.
La forme du toit est modifié et devient un toit brisé.
Le pavillon du Roi est construit dans l'angle sud-ouest de plan rectangulaire.
Ces modifications conduisent au quadruplement du château initial et donnent l'actuelle cour carrée.
de Jean Goujon.
En 1559, à la mort de Henri II, Catherine de Médicis et ses fils abandonnent l'Hôtel des Tournelles.
Le Louvre devient alors, la seule résidence parisienne des rois.
Catherine de Médicis restaure le palais, crée des jardins et le palais des Tuileries.
La construction du palais des Tuileries modifie sensiblement la donne : situé à environ 500 m du Louvre, les rois n'auront alors de cesse de relier les 2 édifices l'un à l'autre par un passage direct, le grand dessein concrétisera ce souhait par l'aménagement de la Grande galerie.
Le drame de la Saint-Barthélemy est une tache sanglante au milieu des fêtes somptueuses et des bals costumés.
Sous François II et Charles IX, Lescot élève l'aile sud, semblable à l'aile ouest et ajoute vers 1566, un portique couvert en terrasse, accessible du pavillon par un passage enjambant le fossé.
La crise politique et religieuse arrête ensuite les travaux : jusqu'en 1624, le Louvre conservera, au nord et à l'est, 2 ailes du XIVe.
En 1594, le projet de Catherine de Médicis qui visait à réunir le Louvre aux Tuileries, se réalise et ce, grâce à Henri IV, qui entreprit de grands travaux pour l'assainissement et l'agrandissement du Palais.
Son projet appelé le "Grand Dessein" visait principalement à détruire les vestiges médiévaux, à édifier la Cour Carrée et à réunir/relier le Louvre aux Tuileries en créant 2 galeries, une par le sud et une au nord.
Ainsi se dresse le Pavillon des Tuileries, qui une fois détruit, révèle la fameuse perspective de Paris.
Dès son entrée à Paris en 1594, Henri IV ordonne l'achèvement de l'aile sud de la cour carrée suivant les dessins de Lescot.
Il commande aux architectes Louis Métezeau et Jacques Androuet de Cerceau, la grande galerie du bord de l'eau qui, longue de plus de 450 m, longe la Seine.
L'aile de la Grande Galerie, dite aussi Galerie du bord de l'eau, commencée en 1595 est achevée en 1609-1610 avec le pavillon de Flore.
Elle permet aux artistes de l'époque exposent leurs ouvres : Henri IV vient d'inventer les musées.
Le roi y installe la Monnaie, une manufacture de tapisserie et à l'étage inférieur des artistes.
Monarchie absolue
Sous le règne de Louis XIII, le chantier sera très irrégulièrement actif.
Marie de Médicis se contente de faire des aménagements dans l'aile sud de la Cour carrée.
En 1624, Jacques le Mercier, 1er architecte du Roi, est désigné pour mener à bien le quadruplement de la Cour carrée.
Il construit le pavillon de l'Horloge, l'aile dite Le Mercier et commence l'aile nord.
Sublet de Noyers, nommé surintendant des bâtiments en 1638, relance le chantier qui languit.
Il fait appel à Poussin pour décorer la Grande Galerie qui vient à Paris en 1641-42 et commence à exécuter sur la voûte de la galerie une vie d'Hercule, avant de retourner à Rome : les amorces de la réalisation disparaîtront au XVIIIe siècle.
En octobre 1652, la famille royale, Anne d'Autriche, Mazarin et le jeune Louis XIV, quitte le Palais Royal et s'installe au Louvre.
En 1657 le jeune roi et Mazarin décident de l'agrandir et de l'aménager pour en faire la plus magnifique des résidences.
Louis Le Vau, le 1er architecte, abat l'aile orientale, dernier vestige des temps de Philippe Auguste et Charles V, termine l'aile nord, double l'aile sud et élève sur la Seine une façade ornée de colonnes corinthiennes, puis, après l'incendie de la Petite Galerie, la reconstruit plus vaste qu'elle n'était.
Charles Le Brun y entreprend la décoration d'un ensemble sur le thème d'Apollon, la galerie ne sera achevée qu'au XIXe siècle.
En 1664 Colbert est nommé à la surintendance des bâtiments royaux.
En 1665, le Bernin arrive à Paris sur invitation du Roi.
Il travaille assidûment 4 mois, modifiant sans cesse ses plans pour essayer de répondre aux exigences de Colbert.
Le Bernin est baroque, et cela suffit à le condamner dans cette France du XVIIe siècle qui, seule en Europe, refuse totalement le Baroque.
Il quitte Paris la même année après avoir posé la 1ère pierre d'un projet qui ne verra jamais le jour.
En 1666 Louis XIV quitte le Louvre pour Versailles en laissant les travaux envisagés par Colbert inachevés.
En avril 1667, Colbert réunit Le Vau, de Le Brun et de Claude Perrault et son frère Charles et crée le "Petit Conseil" qui a pour mission de produire collectivement le projet d'achèvement du Louvre.
Louis XIV choisit le projet de réalisation d'une colonnade pour le Louvre : il faudra près de 10 ans pour l'achever et elle restera près d'1 siècle sans toiture.
Il demande également à Le Nôtre de réaliser les Jardins.
En 1682, Louis XIV s'installe à Versailles : le Louvre termine ainsi sa "carrière royale".
Au long de son règne de plus d'1/2 siècle, le Roi-Soleil accumule les cadeaux et les achats parfois de collections entières.
L'œuvre de Louis XIV au Louvre n'est pas seulement celle d'un grand collectionneur mais aussi celle d'un grand bâtisseur.
En 1754, Louis XV décide d'installer le Grand Conseil au Louvre.
Gabriel restaure la colonnade et fait détruire les baraques et les hôtels particuliers.
En 1756, les travaux s'achèvent faute d'argent en raison de la guerre de Sept Ans.
En 1768, Marigny propose au roi un projet de musée au Louvre que celui-ci accepte.
En 1776, le comte d'Angiviller, successeur de Marigny, annonce la transformation de toute la Grande Galerie en musée et c'est Soufflot qui en est chargé.
Il faut attendre la chute définitive de la royauté, pour que le 11 août 1792, une commission soit chargée d'organiser le musée et de rassembler les tableaux des maisons royales et tous les biens confisqués aux émigrés et à l'Église.
Le 18 novembre 1793, les Parisiens peuvent visiter le musée.
Mais très vite, le musée ferme pour restauration et l'aménagement de nouvelles salles capables d'accueillir les chefs-d'œuvre que les armées victorieuses rapportent.
Le 9 novembre 1800, Bonaparte inaugure avec Joséphine ce nouveau musée qui doit tout à ses conquêtes.
Dès 1803, le musée s'appelle Musée Napoléon.
Si le musée est mieux aménagé, le palais, lui, n'est toujours qu'une vaste auberge avec la Grande Galerie occupée par des artistes, artisans et courtisans.
En 1806, Napoléon expulse tout le monde et reloge les artistes aux Capucins, à la Sorbonne, au Collège des Quatre Nations.
Il ordonne la disparition toutes les échoppes qui gangrènent la colonnade et la destruction des masures et maisons qui encombrent la Cour Carrée.
Pierre-François-Léonard Fontaine, choisi comme architecte du Louvre par Napoléon Ier, et Charles Percier, son associé, dirigent le chantier de 1804 à 1848.
En 1805-10, ils s'emploient dans la Cour carrée, couvrent les ailes, complètent le décor de ses façades et de ses intérieurs.
En 1810, Napoléon Ier approuve le projet de réunion des 2 palais du Louvre et des Tuileries présenté par Fontaine.
Il y voit là l'occasion de créer une cité impériale digne de sa magnificence.
Un quartier de Paris est rasé, la Grande Galerie est reconstruite et une aile symétrique y est ajoutée, tout cela pour un palais que la Commune devait incendier et la République détruire.
La construction de l'arc de triomphe du Carrousel (1801-06), la décision de prolonger la rue de Rivoli, des Tuileries jusqu'au Louvre, font désormais partie des données de l'entreprise.
Percier et Fontaine construisent ainsi l'aile en bordure de la rue de Rivoli en reproduisant l'élévation de l'aile de la Grande Galerie dans sa partie construite par Androuet du Cerceau.
En 1807-09, Napoléon Ier fait édifier un arc de triomphe formant le portail monumental de la cour Carrousel, devant le château des Tuileries, sa résidence impériale.
Copié sur le modèle de l'arc du Septime Sévère à Rome, dessiné par les architectes Percier et Fontaine, l'arc est un hommage à la Grande Armée, victorieuse à Austerlitz.
"L'armée française embarquée à Boulogne menaçait l'Angleterre
Une troisième coalition éclate sur le continent
Les Français volent de l'océan au Danube
La Bavière est délivrée, l'armée autrichienne prisonnière à Ulm
Napoléon entre dans Vienne, il triomphe à Austerlitz
En moins de cent jours, la coalition est dissoute"
Les sujets des reliefs illustrent la campagne militaire de 1805 et la capitulation d'Ulm la même année.
Le peintre Charles Meynier en décide les compositions, transcrites en marbre par les meilleurs sculpteurs de l'époque.
Au sommet se dressaient un quadrige tiré par les chevaux de Saint-Marc, prélevés à Venise en 1798, mais sous la Restauration, ces bronzes antiques retournent en Italie et le sculpteur Bosio exécute l'image de la France conduisant un nouveau quadrige.
Il est encadré par 2 statues de plomb doré, dues à François Lemont (1808), "La Paix et la Victoire.
Le lundi 2 avril 1810, Napoléon 1er épouse en grandes pompes au Louvre, l'archiduchesse Marie-Louise agée de 18 ans.
XIXe siècle
Louis XVIII confirme Fontaine dans ses fonctions et ordonne que la continuation de l'aile nord jusqu'au pavillon Rohan.
Il enrichit les collections d'un ensemble de vases grecs et surtout le la Vénus de Milo que lui avait donné le Marquis de Rivière, son ambassadeur à Constantinople.
La Vénus de Milo a été crée vers 100 av. J.-C.
En raison de sa semi nudité et de la sensualité de ses formes, certainement qu'il s'agit d'une statue de la déesse de l'amour.
Charles X continue les travaux d'aménagement.
Gros, Pujol et Vernet décorent des kilomètres de plafonds et, au 1er étage de la galerie qui longe la Seine, Champollion installe le nouveau département des antiquités égyptiennes.
Napoléon III rénove le Vieux Louvre, puis édifie de nouveaux bâtiments le long de la rue de Rivoli.
Le "premier grand Louvre" est tout juste achevé lorsque les incendies de la Commune détruisent le palais des Tuileries.
La IIe République le baptise Palais du Peuple et décide, dès le 24 mars 1848, de reprendre les travaux.
De 1848 à 1852, Félix Duban succède à Fontaine et Percier : en ces 4 années il ne peut conduire que des restaurations.
Louis Visconti, que Napoléon III nomme à la place de Duban, a tout juste le temps de dresser, avant de mourir (1853), le projet de réunion Louvre-Tuileries dont les dispositions en plan sont respectées par Hector-Martin Lefuel, qui règne sur le chantier jusqu'en 1880.
- Visconti présente à Napoléon III le plan du nouveau Louvre -
En 1854-1855, il construit les ailes de l'actuelle cour Napoléon qui se développent autour des cours dites Visconti et Lefuel.
En face du Palais-Royal s'érige un long bâtiment centré sur le pavillon de la Bibliothèque et se terminant en retour d'équerre, afin de se relier à la Cour carrée.
Les bâtiments nouveaux englobent 3 cours intérieures, tandis qu'au sud ils se raccordent au revers de la Grande galerie, formant 2 autres cours.
Il rhabille les façades des ailes anciennes sur la cour Napoléon.
Le 14 août 1857, Napoléon III inaugure avec faste les bâtiments du "Nouveau Louvre" et souligne à cette occasion que l'événement conclue un long processus de 3 siècles, la réunion du Louvre et des Tuileries.
Lefuel entreprend de reconstruire le pavillon de Flore, qui fait l'articulation de l'aile de la Grande Galerie et des Tuileries.
Le pavillon n'est pas achevé à la chute de l'Empire.
Le 2 septembre 1870, la capitulation de Sedan a porté un dernier coup au régime impérial.
Le 23 mai 1871, pendant les derniers jours de la Commune de Paris, la ville est en voie d'être reprise par l'armée régulière.
Des Communards parcourent la ville pour préparer la destruction de l'Hôtel de ville, de la Cour des comptes et du Château des Tuileries, symbole de la monarchie.
Un incendie est allumé aux Tuileries qui consume l'intérieur des bâtiments et menace le Louvre, mais Barbet de Jouy, conservateur des objets d'art et une division de chasseurs à pied parviennent à arrêter l'incendie.
Le Louvre est sauvé mais les Tuileries complètement consummées.
Les vestiges du palais seront démolis, après une longue polémique, en 1883.
De 1873 à 1875, Lefuel reconstruit le pavillon de Marsan, symétrique au pavillon de Flore au nord, et commence à doubler l'aile construite par Percier et Fontaine sur la rue de Rivoli.
Ce doublement reste inachevé faute d'argent.
XXe siècle
À la fin du XXe siècle, la Pyramide de Peï et les galeries souterraines du Carrousel font du "second grand Louvre", voulu par François Mitterrand, l'un des plus grands musées du monde.
Œuvre de 8 siècles, il est aussi le miroir d'une France qui a enraciné en ce lieu sa force, son unité et son rayonnement culturel.
En 1900, le pavillon de Marsan et l'aile voisine deviennent le musée des Arts Décoratifs.
En 1961, la loterie nationale libère le pavillon de Flore.
Dès septembre 1982, la réalisation du Grand Louvre est confié à un homme plein de fougue et de conviction, Emile Biasini qui s'adresse à I.M. Pei pour réaliser les travaux.
Le parti-pris de l'architecte est simple : créer un accueil noble et des espaces techniques et utiliser les surfaces libérées par le ministère des finances pour redéployer les collections et améliorer leur présentation.
Le grand Louvre n'est pas seulement la pyramide, c'est aussi et surtout une redistribution des collections qui, grâce aux espaces libérés par les finances, doublent presque leur surface.
Chacun des sept départements du Louvre conquiert des espaces nouveaux considérables.
Le département des sculptures doublent de surface.
Les Antiquités Orientales cèdent les salles de la Colonnade aux "Égyptiens" et héritent de l'ancienne cour des Postes.
Les peintures de l'École du Nord s'installent au 2ème étage de l'ancien Ministère des Finances.
La série des 24 tableaux que Marie de Médicis commanda à Rubens et pour la 1ère fois exposée au complet dans une immense salle créée pour elle au-dessus du passage Richelieu.
Toutes les œuvres bénéficient d'une présentation plus aérée, tout au long de circuits plus logiques, plus agréables, moins fatiguants.
Les seules entraves à ce grand chamboulement sont les contraintes architecturales : les monumentales peintures italiennes restent dans la Grande Galerie et les grands tableaux de David, Delacroix, Gros et Géricault ne quittent pas les vastes salles Denon et Mollien, qui semblent faites tout exprès pour ces grands formats.