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Véritable village moyen-âgeux entouré juché sur un plateau exploité très tôt,cette plus grande Cité Médiévale d'Europe encore habitée concentre une multitude de boutiques, de restaurants typiques du Sud et d'hôtels.
Dressée au bord de l'Aude et cachée derrière 2 lignes de remparts hérissées de tours, l'imprenable citadelle occupe près de 10 ha, l'équivalent de 10 terrains de football !
Lieu d'histoire vivant et classée au patrimoine mondial de l'humanité en 1997, elle se visite toute l'année.

La Cité de Carcassonne est un magnifique ensemble d'architecture militaire et religieuse et il n'existe nulle part en Europe un ensemble aussi complet et aussi formidable de défense du VIe, XIIe et XIIIe ; avec sa Basilique Saint-Nazaire basilique Saint-Nazaire (XI-XIVe) et son Château Comtal château Comtal (XIIe).

Quelques chiffres

Tours
Remparts
Enceintes
52
3 km
2




Plan de la Cité
haut

plan de la cité de Carcassonne


- Cliquer sur les noms de la carte pour un accès plus rapide -

1
avant porte du château
7
basilique Saint Nazaire basilique Saint-Nazaire
2
château comtal château comtal
8
grand théâtre antique théâtre antique
3
barbacane de l'Est
9
place de l'église Saint-Gimer
4
porte Narbonnaise porte Narbonnaise
10
lices basses
5
poterne de la tour de la Peyre
11
lices hautes
6
porte de l'Aude porte de l'Aude


Histoire de la Cité
haut

L'oppidum et la ville romaine

Vers le VIIIe siècle avant J.C. :
un camp gaulois, l'oppidum de CarsacDÉFINITION et SITUATION GÉOGRAPHIQUE
-----------------------------------------------------------------------------
Du latin oppidum = lieu élevé.

Citadelle fortifiée établie sur les hauteurs d'une colline et qui ont souvent été le point de départ d'une ville.

, est situé à seulement 2 km de la cité actuelle.
Étendu sur les hauteurs d'un plateau sur plus de 20 ha, ce village de l'âge du fer possède comme protection un fossé et des entrées aménagées en chicaneDÉFINITION
-----------------------------------------------------------------------------
Le couloir est formé par un léger décalage entre les 2 extrémités du rempart, et non par des angles rentrants.

.

Vers la fin du VIIe siècle avant J.C. :
l'accroissement de la population oblige les habitants à réaménager leur cité.
Ils construisent un 2ème fossé complété par des levées de terre et des licesDÉFINITION
-----------------------------------------------------------------------------
Palissades en bois entourant les châteaux ou les sites fortifiés.
Elles forment un chemin de ronde.
pour assurer la protection de la nouvelle extension.

VIe siècle :
l'aglomération est abandonnée au profit du site de la cité actuel, une bute dominant la plaine de l'Aude.

Pendant les siècles qui suivent, cette petite ville prospère.

Fin du IIe siècle avant J.C. :
la cité, appelée "Carcaso" est intégrée à la colonie Narbonnaise romaine dont la fondation, en 118, constitue le 1er jalon de la conquête romaine sur le sud de la Gaule.
Ce petit centre administratif et commercial placé sur la voie d'Aquitaine devient le chef-lieu de la colonie à la fin du Ier siécle avant J.C.
Les 5 siècles qui suivent, permettent aux romain de protéger la cité avec une forte muraille et d'en faire un pôle économique important.

Le Moyen-Âge

Entre 410 et 418 :
les Wisigoths, venue d'Europe orientale, battent les romains et s'installent en Gaule du sud et en Espagne.
Carcaso, appellée désormais "Carcasona", est contrôlée par ces barbares après la dislocation de l'Empire romain.
Les Wisigoths conservent la péninsule ibérique et la Septimanie (l'actuel Bas-Languedoc) sur la bordure nord de laquelle Carcasona demeure l'une des villes frontière.
C'est pendant la domination des Wisigoths qu'est bâtie l'enceinte intérieure de la cité sur les débris des fortifications romaines.
En effet, la plupart des tours wisigothes encore debout sont assises sur des substructions romaines qui semblent avoir été élevées hâtivement, probablement au moment des invasions franques.
Les bases des tours wisigothes sont carrées ou ont été grossièrement arrondies pour recevoir les défenses du Ve siècle.
Du côté méridional de l'enceinte, des soubassements de tours sont élevées au moyen de blocs énormes, posés à joints vifs et qui appartiennent certainement à l'époque de la décadence de l'Empire.
L'enceinte wisigothe affecte une forme ovale avec une légère dépression sur la face occidentale, suivant la configuration du plateau sur lequel elle est bâtie.
Les tours, espacées entre elles de 25 à 30 m environ, sont cylindriques à l'extérieur, terminées carrément du côté de la ville et réunies entre elles par de hautes courtines.
Toute la construction visigothe est élevée par assises de petits mœllons de 0 m, 10 à 0 m, 12 de hauteur environ, avec rangs de grandes briques alternées.
De larges baies en plein cintre sont ouvertes dans la partie cylindrique de ces tours, du côté de la campagne, un peu au-dessus du terre-plein de la ville ; elles étaient garnies de volets de bois à pivots horizontaux et tenaient lieu de meurtrières.

507 :
Clovis Ier, roi des Francs oblige Alaric II à se retirer plus au sud.
Les Wisigoths ne possédent plus en Gaule que la Septimanie, dont Carcasona devient une ville frontière.
Au cour du VIe siècle, Carcasona devient un évêché et une cathédrale, disparue aujourd'hui, domine la ville.

VIIIe siècle :
pendant la conquête arabe qui triomphe des Wisigoths, la ville tombe sous le joug de l'Émirat de Cordoue.
Mais la ville est libérée et conquise par le roi des Francs, Pépin le Bref, qui s'impose alors dans toute la Septimanie.

Alors que Charlemagne devient Empereur, il répartit ces territoires entres plusieurs grandes familles afin qu'elles fassent régner l'autorité de l'empereur sur leurs nouveaux domaines.
Les Oliba au Xe, puis les Comminges-Couzerans au XIe siècle dirigent le comté de Carcassonne.
Grâce à des alliances et des mariages, le comté est agrandit.

1074 :
sous la domination de Bernard Aton, fils d'Ermengarde et de Raymond Bernard Trencavel, le domaine regroupe les vicomtés de Carcassonne, Bézier, Limoux, Albi, Agde, et Nîmes.
C'est pendant sa souzeraineté que le château familliale est délaissé au profit du Palatium.

1082 :
Bernard Aton IV Trencavel vicomte d'Albi, de Nîmes et de Béziers, se proclame vicomte de Carcassonne et récupère la cité de Carcassonne après une lutte contre les autres prétendants, mais sa mère est la vicomtesse en titre, et promet de la rendre à son possesseur d'origine Raimond Bérenger III, comte de Barcelone, après la mort de son père Raimond Bérenger II.
Mais, au contraire, Bernard-Aton compte asseoir son pouvoir dans la région.
La cité est alors divisée en 16 châtellenies : une partie de l'enceinte, comprenant en général 1 ou 2 tours, est placée sous la responsabilité d'un noble fidèle.

1093 :
Raimond Bérenger III est majeur et tente de récupérer Carcassonne.

1096 :
le pape Urbain II bénit les matériaux qui servent à la construction de la cathédrale Saint-Nazaire.

Tout sur la basilique Saint-Nazaire basilique Saint-Nazaire, Carcassonne

Croisade des Albigeois

Début du XIIIe siècle :
Carcassonne est une vaste cité prospère qui vient d'achever la construction du château vicomtal et de la cathédrale Saint-Nazaire.
Côté défensif, la cité compte qu'une seule enceinte mais possède près de 30 tours, sans compter que son emplacement en fait une place naturellement protégée.

1130 :
sous le vicomte Bernard Aton ou, au plus tard, sous Roger III, le château est élevé et les murailles des Visigoths réparées.
Les tours du château, par leur construction et les quelques sculptures qui décorent les chapiteaux des colonnettes de marbre servant de meneaux aux fenêtres géminées, appartiennent certainement à la 1ère moitié du XIIe siècle.

1208 :
La croisade contre les Albigeois est lancé par le pape Innocent III sonne le glas du vicomté de Carcassonne.

1er Aout 1209 :
du haut du château, Raimond Roger Trencavel, principale cible de la croisade des Albigeois depuis la soumission du comte de Toulouse, et ses vassaux voient s'installer sous leurs murailles, l'armée des croisés qui établit ses quartiers devant le bourg.

15 Août 1209 :
élection de Simon de Montfort qui, avec les seigneurs du nord, soumettent le comte de Toulouse, laissant seul Raymond Roger Trencavel retranché dans sa ville.
Après 14 jours de siège, Carcassonne capitule.

À la mort de Simon de Monfort, Amaury, son fils, hérite du vicomté de Carcassonne, mais le cède au roi de France en 1224.
Raymond VII, comte de Toulouse, profite de l'occasion pour redonner sa cité à Raymond Trencavel II.
Furieux, le roi envoie une armée reprendre son bien.
Carcassonne se soumet sans combattre en juillet 1226.
Le vicomté est totalement annexé au domaine royal, instaurant à Carcassonne, une sénéchaussée.

1240 :
Raymond II Trencavel met le siège à la cité et lance l'assaut le 17 septembre.
Les défenseurs de la ville, aidés par des troupes de Louis IX, repoussent les assaillants.
Les fortifications ont parfaitement joué leur rôle.
De nouveaux chantiers démarrent pour encore renforcer l'enceinte.
Raymond II Trencavel renonce à ces droit et se soumet au roi en 1247.
Les faubourgs de la ville, gravement endommagés sont détruit et les habitants replacés sur l'autre rive du fleuve, dans une bastide.

Alors que la région est enfin passifiée, le roi de France entreprend de grands travaux afin de renforcer les défenses de la ville.
Une 2nd enceinte est construite, flanquée de 16 tours, de barbacanes.
Sur l'ancienne enceinte romaine sont aménagées des archères et des meurtrières.

1245 :
les tours de la Peyre et de Vade sont achevées, renforçants la protection sud-est de la ville.
Le château est réaménagé afin de recevoir une garnison permanente.

1247 :
la cité devient une forteresse du pouvoir royal triomphant.
Saint Louis fait construire la ville basse, appelée la bastide Saint-Louis, avec une configuration militaire à l'image d'Aigues-Mortes, c'est-à-dire : plan carré, rues à angles droits, bastion à chaque angle et 2 églises, au nord et au sud.
La cité a comme emblème 2 tours liées.

Fin du XIIIe - début XIVe :
les roi Philippe III et Philippe IV rénovent une grande partie des enceintes, font édifier de nouvelles tours, comme la tour du Tréseau et remanient les entrées afin de montrer la puissance royale au comte d'Aragon, son voisin.

Novembre 1355 :
La bastide, quand à elle est ignoré, à tel point que le Prince noir s'en empare facilement, la pille et la brûle.
Elle est rapidement reconstruite, mais cette fois, est entourée d'une forte muraille flanquée de tours, protégée par un large fossé.

XVe siècle :
la ville prospère grâce à son industrie drapière.
Peu à peu, la cité militaire est délaissé au profit de la ville économique, et le traité des Pyrénées en 1659 fait perdre sa raison militaire à Carcassonne.

XIXe siècle

1803 :
Napoléon Ier prononce le déclassement de la forteresse.

Début du XIXe siècle :
la cité est un lieu arriéré, une forteresse obsolète aux murailles à demi ruinées.
Le passé n'a pas encore, ici, acquis ses lettres de noblesse, et la cité apparaît comme un lieu condamné à disparaître.
Elle est une ville haute, perchée sur une butte malcommode d'accès, une vieille ville que tout oppose à la Carcassonne moderne et bourgeoise, à la ville basse qui, de l'autre côté du fleuve, s'étale dans la plaine.





1850 :
l'architecte Eugène Viollet-le-DucBIOGRAPHIE (1814-89)
-----------------------------------------------------------------------------
Architecte français, connu surtout pour ses restaurations de constructions médiévales.
Il naît à Paris un 27 janvier, au sein d'une famille de la bourgeoisie aisée et cultivée.
Son père est un haut fonctionnaire de la Restauration, puis de la Monarchie de Juillet et son oncle est le peintre Delescluze.
Sa jeunesse se passe au sein des milieux romantiques parisiens où ses amis d'adolescence sont l'écrivain Charles Augustin Sainte-Beuve (1804-69) et Prosper Mérimée (1803-70).
Le "Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle" (10 volumes 1854-68) et le "Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carolingienne à la Renaissance (1858-70) deviennent des références incontournables.
Il démontre que l'architecture gothique est la manière la plus efficace de bâtir des églises en pierre en maximisant la hauteur et la luminosité.
Durant le siège de Paris (1870-71), nommé lieutenant-colonel de la légion auxiliaire du génie, il apporte une aide à la défense de la ville.
En 1874, il démissionne de ses charges officielles et est élu conseiller municipal du IXe arrondissement de Paris, s'attachant pendant son mandat au problème de l'enseignement des disciplines artistiques.
Il meurt le 17 septembre 1879 dans sa villa de Lausanne.
est chargé de la remise en état de l'ensemble de la citadelle et conduit ce chantier jusqu'à sa mort en 1879.

Les dix 1ères années sont essentiellement consacrées à des opérations de consolidation.
Les travaux de restauration qui signent véritablement l'œuvre d'Eugène Viollet-le-Duc sur la cité, débutent vers 1860.
À partir de l'observation méticuleuse de tous les vestiges, multipliant les croquis et les planches, il entreprend de reconstituer la forteresse dans un état idéal du XIIIe siècle.





1860 à 1900 :
le chanoine Léopold Verguet (1817-1914), pionnier de la photographie, réalise plusieurs dizaines de clichés de la cité.
Son œuvre témoin fiable sur l'état de la citadelle pendant les travaux de restauration, offre également de précieuses images sur la vie quotidienne à l'intérieur et aux abords du monument.

1898 :
la visite des Cadets de Gascogne, une société des gens de lettres et d'artistes parisiens originaires du Sud Ouest, et notamment le comte Raymond Roger à Carcassonne marque le début de l'exploitation de la citadelle comme lieu privilégié de reconstitution du Moyen-Âge.

À cette occasion, une grande cavalcade historique, faite de figurants, en costumes du XIIIe siècle, parcourt la ville basse avant de connaître son apothéose en arrivant à la cité.
À partir de cette date des manifestations identiques se déroulent, sporadiquement, dans la citadelle, lors de visites officielles ou de commémorations

Depuis une dizaine d'années les "Médiévales" offrent, durant le mois d'août, outre un spectacle historique, des tournois et des scènes de vie inspirées de la vie au Moyen-Âge.
Plus récemment, à l'occasion de la "Fête du Cochon", l'union des commerçants met en scène, usant de costumes d'époque, la légende de dame Carcas légende de Dame Carcas jetant le cochon depuis le haut des remparts.

Le Château Comtal (XIe-XIIIe)
haut

Datant du XIIe siècle et construit par Bernard Aton TrencavelBIOGRAPHIE (? - 1129)
-----------------------------------------------------------------------------
Vicomte d'Albi et de Nîmes (1074 à 1129) et un vicomte de Carcassonne, de Béziers et d'Agde (1099 à 1129), il est le fils de Raimond-Bernard Trencavel (? - 1074), vicomte d'Albi et de Nîmes, et d'Ermengarde (? - 1099), vicomtesse de Béziers, d'Agde et de Carcassonne par son frère, dernier comte de Carcassonne, Raymond Roger.



En 1083, il épouse Cécile de Provence (? - 1150) qui lui donne 7 enfants.
, vicomte de Carcassonne, le château est à l'origine le palais des vicomtes dont certaines de ses fondations reposent sur une domus (Ier avant J.C.).
Au début du XIIIe siècle, s'élève le nouveau château comtal adossé à l'enceinte gallo-romaine dont il reste aujourd'hui une partie du donjon et qui connaît de nombreuses modifications au cours des siècles, en particulier en 1229, où aux mains du pouvoir royal, il devient le siège de la Sénéchaussée.
De 1240 à 1250, sous le règne de Saint Louis, la construction de l'enceinte est entreprise pour le fortifier.
Cette ceinture est constituée d'une courtineDÉFINITION
-----------------------------------------------------------------------------
Élément de muraille reliant 2 bastions ou 2 tours flanquant.
Sorte de rideaux pendus à l'intérieur des maisons, entre des colonnes ou le long des murs.

Bastion : ouvrage avancé à 2 flancs et 2 faces faisant saillie, placé généralement sur l'enceinte d'un château.

Flanquement : disposition permettant des tirs parallèles à la courtine à défendre afin de supprimer les angles morts.
, de tours rondes, du châtelet d'entréeDÉFINITION
-----------------------------------------------------------------------------
Bâtiment d'entrée d'un château ou d'un manoir servant souvent d'habitation.
, de la barbacaneDÉFINITION
-----------------------------------------------------------------------------
Ouvrage fortifié avancé, servant à défendre la porte d'une ville ou d'un château.
et du fossé.

Le pont donnant sur l'entré du château est rajouté au XVIIe siècle.

À voir :

le dépôt lapidaire, la fresque polychrome du XIIIe siècle, l'exposition sur les travaux d'Eugène Viollet-le-Duc et un magnifique calvaire en pierre finement sculpté du XIIe siècle conservé dans le donjon du château.

Le Logis de l'Inquisiteur (XIIIe-XVIIe)
haut

Ce bâtiment abritait le tribunal et le logis des inquisiteurs dès 1233.
Ils enquêtaient et jugeaient les cas d'hérésie.
Leurs archives étaient entreposées dans la Tour de la Justice où ils pouvaient se rendre par une galerie couverte.
Le 1er étage faisait corps avec le chemin de ronde.
Ce n'est qu'en 1860 que le logis est séparé des remparts.

L'Hôtel de la Cité
haut

Il est construit sur l'emplacement de l'ancien Palais Episcopal.
L'hôtel est édifié en 1909 par Jean Cadenat et Michel Jordy.
L'architecte Vassas, le peintre Jacques Ourtal, le sculpteur toulousain Emmanuel Adé collaborent à sa construction.
Lors de travaux d'agrandissement, des mosaïques romaines y sont découvertes.
Cet édifice est relié par une galerie à un immeuble datant des XVIe-XVIIe siècles qui donne sur la place.
Actuellement, établissement hôtelier 4 étoiles.

  place Auguste-Pierre Pont    04 68 71 98 71  hotel de la Cité, Carcassonne


Place Marcou
haut

À l'emplacement actuel du jardin se trouvait l'église Saint Sernin détruite lors de la Révolution Française.
Sa 1ère mention apparaît au XIIIe siècle mais 2 fenêtres romanes montrent qu'elle a du être construite dès la fin du XIIe siècle.
La baie, représentative du gothique flamboyant, s'ouvre dans la Tour du Sacraire-Saint Sernin, qui servait d'abside à cette église.
C'est dans cette tour que saint Sernin, venu prêcher à Carcassonne, aurait été enfermé.
Après sa mort, vers 250, les habitants de la Cité construisent un oratoire qui deviendra par la suite l'église Saint-Sernin.

place Macou, Carcassonne

L'actuelle place Marcou se trouve sur une partie de cette église.
Point de rencontre de la population, cette place est restée un lieu d'animation très important où les habitants et les touristes peuvent profiter des terrasses ombragées et de la fontaine surmontées du buste de Théophile Marcou, maire de Carcassonne.


Le Grand Puits (XIVe-Renaissance)
haut

Sur les 22 puits qui alimentaient la Cité, il est réputé comme le plus ancien.
Ses bordures sont du XIVe siècle et ses colonnes et ferrures datent de l'époque Renaissance.
Une légende rapporte que les Wisigoths, effrayés par l'arrivée d'Atilla, y auraient caché le trésor du Temple de Salomon.
Il a été maintes fois fouillé, toujours en vain.


Les remparts de la Cité
haut

La Cité Médiévale de Carcassonne a la particularité de posséder une double enceinte mesurant 3 km de long et où sont disposées 52 tours.


La muraille dite intérieure comprend des parties de remparts gallo-romains (IIIe-IVe siècles) caractérisés par leur petit appareillageDÉFINITION
-----------------------------------------------------------------------------
Du latin opus qui désigne la forme et la disposition des pierres brutes ou taillées, ou des briques assemblées dans la maçonnerie.
surmonté de cordons de briques.

Cette enceinte antique est reconstruite pour une grande partie dans le dernier quart du XIIIe siècle, début XIVe sous les règnes de Philippe III le Hardi (1245-85) et Philippe le Bel (1285-1314) après qu'elle ait subi l'assaut de Raymond II Trencavel (1204-67) en 1240.

Philippe le Bel  Philippe III le Hardi  sceau de Raymond II de Trencavel

L'enceinte extérieure est construite dans les années qui suivirent la création de la sénéchausséeDÉFINITION
-----------------------------------------------------------------------------
Territoire ou étendue juridictionnelle dans lequel exerce un officier royal, appelé sénéchal, chargé de la justice et des finances.
.
Elle devait doubler l'enceinte antique.

- Enceintes extérieures de la Cité médiévale de Carcassonne -

Commencée dans les années 1230, elle n'a pu être achevée qu'en 1245 et complétée par un fossé sec.


Ces 2 enceintes sont séparées par les lices, espace obtenu dans la 1ère moitié du XIIIe siècle par le nivellement d'un vaste terrain accidenté.
Au XVIIIe siècle, les Carcassonnais les plus pauvres y construisent leurs habitations, avant qu'elles ne soient détruites lors de la restauration de la Cité par Eugène Viollet-le-Duc biographie d'Eugène Viollet-le-Duc.
Toutes ces fortifications avaient un but défensif car la Cité était une place forte de la frontière franco-espagnole mais servait aussi de protection face à une population locale hostile à la royauté.


La Tour Saint-Nazaire
haut

De forme carrée et munie de 4 échauguettesDÉFINITION
-----------------------------------------------------------------------------
Du francique skarwahta, de "skâra" = troupe, et "wahta" = guet.

Guérite de guet ou d'observation en pierre placée en surplomb sur une muraille ou sur une tour d'un château fortifié, pour découvrir ce qui se passe aux environs, à surveiller.
Désigne du XIVe au XVIe siècle, la sentinelle.

Guérite : abri généralement petit, en bois ou en pierre, pour une sentinelle.

Sentinelle : Soldat armé qui fait le guet.
, elle peut s'isoler des chemins de ronde avoisinants car elle est dotée d'un puits et d'un four.


La Tour du Tréseau
haut


La Tour Bérard et la Tour Benazet
haut


La Tour de la Peyre et la Tour de la Vade
haut


La Tour de l'Inquisition
haut

La tour de l'Inquisition porte bien son nom, puisque c'est en son sein que la mission d'origine espagnole sévissait.
Située près de la Porte de l'Aude, elle offre un 1er point de vue historique de ce que pouvait être alors la vie dans la Cité.

La Porte Narbonnaise
haut

Étonnant ouvrage architectural et militaire constitué de 2 tours jumelles renforcées sur leurs faces avant par des becs pour dévier les tirs des assaillants.
Des meurtrières et un assommoirDÉFINITION
-----------------------------------------------------------------------------
Ouverture défendant généralement une porte permettant de jeter des projectiles verticalement.
complète le dispositif de défense.
À l'intérieur, elle est parfaitement aménagée : salon, cheminée, citerne, certainement que les sièges pouvaient durer longtemps.


La Porte de l'Aude
haut

C'est une des entrées de la cité qui se situe sur le bas de son emplacement contrairement à la porte Narbonnaise.
Stratégiquement, cette muraille défendait la cité des envahisseurs arrivant de l'Aude car elle soutient des tours desquelles partaient des tirs de toutes sortes pierres, huile bouillante ou flèches.
Aujourd'hui, elle demeure le passage obligé des touristes pour rejoindre en une agréable balade la ville basse.

Musée de l'École
haut

Présentation de documents, mobiliers et matériels scolaires des années Jules Ferry, animations et expositions.

 3 rue du Plô

Théâtre antique
haut


Le petit Train de la Cité
haut

Inauguré le 17 juillet 1984, ce petit train effectue le tour complet de la Cité de Carcassonne en offrant un commentaire multi-langues par écouteurs individuels depuis 1989.
Instructif et agréable, de l'époque du Bas-Empire Romain, au Moyen-âge jusqu'à la Restauration par Viollet Le Duc au XIXe siècle, rien n'est laissé au hasard au cours de cette formidable visite remarquablement commentée, dévoilant les 2 enceintes fortifiées, leurs tours, ainsi que l'ensemble des ouvrages qui caractérisent l'architecture militaire médiévale, à savoir courtines, échauguettes, poternes, bretèches, mâchicoulis, ...

  10 rue Espinasse, 11310 Saissac    04 68 24 45 70

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