L'enceinte fortifiée forme un quadrilatère qui s'étend sur 1 634 m comportant 10 portes fortifiées et 5 tours.
Ils sont construits en pierre calcaire de Beaucaire et des beaux.
Les remparts peuvent se décomposé en 4 grand zones :
Le rempart Nord :
C'est de ce côté que se situait le canal qui menait au 1er port.
La lagune, disparue, représentait une protection naturelle, renforcée par des ouvrages de défense.
La rue longeant le rempart se dirigeant sur la porte de Montpellier et la Tour des Bourguignons, s'appelait la rue de la maison du Roi, et devait comprendre les logements des officiers subalternes de l'état-major.
Sur la place publique, l'espace occupé par la halle actuelle et les immeubles voisins, et qui s'étendait en profondeur sur une centaine de mètres de la rue des Moulins à la rue du Thieure, appartenait aux moines de Psalmodi.
Les autres immeubles de la place publique étaient occupés par des mangoniers et autres marchands.
Il existait également sur la place publique une halle couverte qui a été démolie à la fin du XVIIIe siècle.
La rue de la Marine qui était la partie du boulevard Gambetta actuel, allant de la rue Pasteur à la porte de la Marine, avait toutes ses maisons du côté du Levant construites en arcades.
Elles étaient occupées par des administrations ou par des nobles et de hauts fonctionnaires.
Le rempart Est :
Les tours s'étendent sur 325 m et ont été un refuge habituel dans les luttes entre les catholiques et les protestants.
Des traces de projectiles sont encore visibles.
Le rempart Sud :
Long de 510 m, il est protégé naturellement par un étang utilisé depuis l'Antiquité par la navigation.
Cette face dispose d'un embarcadère dès 1278 et où s'amarraient les galères.
Le pied des remparts est remblayé au XVIIIe siècle avec les terres de creusement du canal de Beaucaire.
Le quartier sud-est avait été réservé pour le couvent des Cordeliers et la Poudrière et était affecté à la population la plus pauvre de la ville.
Les maisons de ce quartier étaient si basses qu'un homme pouvait toucher la toiture avec la main.
Elles étaient bâties sur un modèle uniforme, simple rez-de-chaussée, avec 2 pièces sans couloir, une donnant sur la rue servant de chambre à coucher pour toute la famille.
Ni plafond, ni plancher, ni carrelage, et pas la moindre installation hygiénique.
Il existe encore 2 ou 3 spécimens de ces maisonnettes, servant de magasin, dans la rue Emile-JamaisPHOTOGRAPHIE ----------------------------------------------------------------------------- prolongée.
Le rempart Ouest :
le quartier Nord-Ouest fut longtemps un quartier militaire, avec la place d'Armes et le Logis de Gouverneur construit au XVIIe siècle sur l'emplacement de l'ancienne maison du roi, incendiée en 1421, et communicant avec la Tour de Constance.
Le front Ouest relie la Tour de Constance à la Tour des Bourguignons, témoin d'événements les plus sanglants telles que la guerre de Cent Ans.
Histoire des remparts d'Aigues-Mortes
En 1268, une taxe d'1 denier/livre de marchandise est instaurée afin de financer les remparts de la cité.
À la mort de Louis IX, les fondations des remparts ne sont encore qu'en partie tracées.
En 1272, son fils, Philippe le Hardi, fait reprendre les travaux puis entre en guerre contre le Royaume d'Aragon.
La flotte catalane en profite pour prendre le contrôle de l'ensemble du littoral languedocien.
Interrompus durant les conflits, les travaux reprennent en 1285 selon la volonté de Philippe le Bel, petit fils de Saint Louis.
Au début du XIVe siècle, l'enceinte est achevée formant un quadrilatère quasiment parfait, hérissé de tours et percé de portes.
Les plans sont établis par Louis IX et son architecte Eudes de Montreuil.
Celui-ci meurt en 1289 et Cominelli termine l'ouvrage.
Le sol étant marécageux, les fondations reposent généralement sur une plate-forme de bois prenant appui sur des pieux de chêne enfoncés jusqu'au sol dur.
Amenée par bateau, la pierre calcaire provient des carrières de Beaucaire et des Baux.
Les remparts se déroulent sur 1 634 m.
Description des remparts
Posés entre terre et eau, les remparts constituent une pleine puissance, tant physique qu'historique, entre l'ensemble fortifié et les zones humides qui lui font face et dans laa localisation de la Cité qui s'ouvrait sur un port.
L'enceinte, d'une homogénéité remarquable, constitue un exemple de tout 1er plan d’architecture militaire et laa qualité architecturale des fortifications marque leur excellent état de conservation.
Le front Ouest relie la Tour de Constance à la Tour des Bourguignons, s'ouvrant en son milieu par la porte des Remblais.
Le front Sud délimite l'espace où s'amarraient jadis les galères : d'où le nom de ses portes : Marine, Arsenal, Galion, organeau (anneau de fer servant à amarrer les navires).
La porte des moulins demeure le témoignage d'une activité depuis longtemps disparue.
Le front Est est pourvu de 2 tours, la Tour Poudrière et la Tour de Villeneuve, ainsi que de 2 portes : la porte de la Reine, ainsi appelée en souvenir d'Anne d'Autriche, épouse de louis XIII, venue assiéger la ville protestante en 1622, et la porte des Cordeliers, proche de l'ancien couvent fondé par Saint Louis au bénéfice des moines de cet ordre.
Le front Nord est défendu par 2 tours : la Tour de la Mèche (une mèche servant à allumer des armes à feu y était tenue prête en cas d'attaque) et la Tour du Sel.
2 portes y sont également édifiées : la porte Saint Antoine et la porte de la Gardette, cette dernière est la porte principale de la ville.
En 1289, la courtine Sud est construite à la suite d'un contrat passé entre le roi Philippe le Bel et le Gênois Nicolas Corinelli.
L'archère (ou meurtrière), ouverture étroite et évasée de l'architecture défensive du Moyen-âge, a pour fonctions de voir et se protéger : les angles visuels de cette ouverture sont limités, les angles de tir priment sur la pénétration de la lumière.
Louis IX (1128-76) l'arrière-grand-tante de Saint Louis.
L'accès à la Tour de Constance se fait par l'ancien hôtel du Gouverneur et par un pont dormant.
C'est l'un des donjons les plus majestueux de l'architecture du Moyen-Âge et c'est le seul vestige du château édifié à peu près entre 1240 et 1250 par Louis IX, futur Saint Louis.
La tour constitue sans doute un châtelet d'entrée, conçu pour être imprenable vu l'épaisseur de ses murs.
Élevée à l'emplacement de l'ancienne tour Matafère par Saint Louis, elle est construite en 1242 pour protéger le port et la cité, mais également comme port d'attache pour les futures croisades.
À l'origine entourée de fossé, elle était l'unique élément défensif d'Aigues-Mortes, puis il fut juger qu'elle pouvait faire aussi office de phare jusqu'en 1307 avant de devenir prison d'état jusqu'en 1815.
À l'origine appelée grosse forte tour, le nom de Tour de Constance n'apparaît qu'à la fin du XIVe siècle en 1490 et est bâtie sur la Tour Matafère que Charlemagne fit construire.
La hauteur de la tourelle, appelée Farot par certains auteurs, est d'environ 17 m.
L'accès à la Tour se fait par un pont de pierres à 3 arches long environs de 30 m.
Lors de sa construction, il était possible de pénétrer dans la tour par une porte, face au nord, depuis longtemps aveuglée et barrée par une herse en bois.
Cette tour cylindrique à 29 m de hauteur sur 22 m de diamètre possède une tourelle de 11 m qui s'élève près du crénelage sur la plate-forme et portait les feux de nuit destinés à guider les navires entrant dans le port.
Cette plate-forme est disposée pour recevoir les eaux pluviales qui s'écoulent dans une citerne.
2 salles voûtées sont pratiquées sous le crénelage et ne sont éclairées que par des meurtrières.
Conçue pour résister aux assauts extérieurs, elle est dominée par une coursière pratiquée sous la voûte, 11 m au-dessus, d'où il était possible aux archers de décocher leur volée de flèches sur l'assaillant qui aurait réussi à pénétrer au rez-de-chaussée.
À voir, la statue de Saint Louis.
Diamètre : 10 m
Hauteur de voûte : 12 m
Aménagée en vue d'un siège, elle possède un four pour la cuisson du pain, un puits fournissant l'eau potable et une citerne pour recueillir les eaux de pluie.
Un escalier de pierre, en spirale, conduit, par ses 190 marches, de la Salle des Gardes à la plate-forme de la tour, permet d'accéder à la coursière.
Mais avant d'arriver à la plate forme, il y a d'abord un chemin de ronde intérieur qui domine la Salle des Gardes et renforce le système de défense.
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Entre les 2 salles
Le chemin de ronde ou coursière annulaire :
Cette sorte de couloir fut construit en hauteur dans l'épaisseur du mur pour surveiller la salle basse.
1er étage
La Salle des Chevaliers ou salle haute :
Elle ressemble par sa structure à la Salle des Gardes.
C'est dans cette salle que furent emprisonnées au XVIIIe siècle des protestantes dont la plus connue fut Marie Durand.
On lui attribue la gravure sur la margelle du puits le mot REGISTER (résister).
Ce mot est toujours visible de nos jours.
La terrasse
Après la salle des chevaliers, accès à la terrasse offrant un large panorama sur la région, représentant ainsi un poste idéal de surveillance.
Il possible d'admirer la Camargue, les étangs, le chenal, le canal, les remparts, les tours et les toits des maisons d'Aigues-Mortes.
Les prisonnières y étaient quelquefois autorisées à venir respirer l'air pur.
Sur la terrasse se dresse la tourelle, ancien phare qui guidait les bâteaux grâce à un feu maintenu au sommet et les surveillait pour qu'ils s'acquittent des droits de douane.
Entre les 2 salles
Le vestibule :
Cette salle est précédée d'un vestibule voûté, à colonnes surmontées de chapiteaux délicatement sculptés.
La tradition donne à ce vestibule le nom Oratoire de Saint Louis, appellation qui paraît bien justifiée.
La tour s'élève au milieu d'un large fossé, comblé depuis longtemps, que circonscrivaient, du côté de la ville, les remparts quand ils furent construits, et du côté du port, un mur circulaire, sorte de contrescarpe, dans laquelle était ménagé le canal d'amenée des eaux remplis sant le fossé.
Ce fossé fut desséché en 1670, et son emplacement devint ce qui fut appelé la conque de la tour, dont fut fait une promenade pour les détenus de la forteresse.
Sommet
Le phare Charlemagne :
De la plate-forme de la tour, comme du parapet de la tourelle, la vue s'étend en un large panorama sur les étangs, les salins, les vignobles et la mer d'un côté, sur la plaine fertile de l'autre, avec le mont Ventoux comme fond de tableau.
Au sommet de la Tour de Constance se trouve un fanal ou lanternon coiffé d'une cage en fer forgé ou armature de fer protègeant la lanterne-phare du Moyen-Âge (XVe siècle).
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La Tour, construite pour Saint Louis, ne garda pas longtemps sa qualité de résidence royale ; les rois, d'ailleurs, ne firent plus que de rares et courtes apparitions à Aigues-Mortes après Saint Louis.
La prison dans la Tour de Constance
La tour ne garde pas bien longtemps sa vocation première et devient alors prison d'état.
C'est là qu'on y enferme tout d'abord les templiers, puis les protestants, attendants de partir aux galères.
Une vingtaine de femmes environ "habitaient" la Tour, certaines y sont même nées et y étaient enfermées dès 14 ans.
Il y avait en guise de fenêtres des meurtières par lesquelles passait un tout petit peu la lumière.
Un monte-charge bordé d'une margelle permettait de monter la nourriture aux captives.
Elles mangaient l'Allouance, c'est-à-dire le Pain du Roi, un vilain pain bis accompagné d'eau croupie.
Elles avaient des bienfaiteurs à Amsterdam qui leur envoyaient l'argent leur permettant d'acheter d'autres nourritures.
Beaucoup des captives étaient emportées par la maladie.
, Louis XIV interdit le protestantisme.
Ceux qui sont surpris dans les Assemblées clandestines, au "Désert", sont sévèrement réprimés.
Les femmes sont condamnées à être enfermées, souvent pour le reste de leurs jours, dans les prisons du royaume qui sont nombreuse mais dont la plus célèbre est sans aucun doute la Tour de Constance.
Le Commissaire De Fitte se présenta à la Tour de Constance les 22 et 23 septembre 1758 et fit enregistrer les noms des captives, avec divers détails qui les concernaient.
Les prisonnières le trouvèrent honnête homme, le virent touché de leur état, et il prononça de vagues paroles d'espérance.
Son rapport dit que la Tour consistait "en 2 étages où l'on pouvait mettre 15 lits dans chacun".
"Toutes les femmes, dit-il, qui y sont renfermées sont bien entretenues et ne paraissent manquer de rien.
Il y a lieu de croire qu'elles ne sont nullement gênées.
Elles n'ont aucune plainte à formuler.".
Il y avait alors 21 prisonnières.
De Fitte inscrivit à part 20 protestantes, ajoutant qu'une catholique (Anne Roux) était avec elles "dans la même salle", et conseillant de la séparer des "calvinistes".
La liste du Commissaire ahoute que depuis 1754, 5 femmes sont mortes à la Tour, dont Marie Béraud (1725) et Suzanne Seguin-Vedel, les plus âgées de toutes.
Les autres sont Anne Saliège (1719), Marie Verilhac (1737) (un acte notarié dit apprend que celle-ci vivait encore en mars 1755), et Marie Picard (1752).
Mais Anne Gaussent (1723) et Marie Robert-Frizol (1727) vivent toujours, captives l'une depuis 35 ans, l'autre depuis 31, et Marie Durand aussi, prisonnière depuis 27 ans.
Le prince de Beauvaux, gouverneur du bas Languedoc, lors d'une tournée d'inspection se fait ouvrir le cachot.
Ému par sa détresse et son indomptable énergie morale, il la fait libérer avec les 2 dernières captives Suzanne Pagès (23 ans de cachot) et Marie Roux (27 ans).
Il y eu aussi Anne Saliège, Marguerite Forestier, Suzanne Loubière, Jeanne Mazauric, Espérance Durand, Jacquette Paul, Catherine Guidès, Isabeau Amat et Marie de la Roche : dame de la Chabannerie sont toutes mortes dans la Tour de Constance (fièvres, privations, chagrins).
Marie Durand incarne à elle seule la résistance réfléchie et la triomphante résignation des prisonnières.
La dernière femme, Jeanne Darbon, entra en 1761.
Malgré l'évolution d'une opinion plus éclairée, l'obstination du ministre d'État Florentin ne devait relâcher que lentement les prisonnières dont l'épreuve attirait une pitié croissante.
Fonctionnaires, laïques, frères Cordeliers leur manifestaient une sympathie de plus en plus agissante.
Tandis que les mesures de clémence se dessinent, elles connaissent, avec les prémices de leur libération, une longue suite d'espérance et de déceptions.
Lors du Bicentenaire de la libération des prisonniers protestants en 1968, une stèle est inaugurée dans la cour du Logis du Gouverneur faisant référence à la résistance de Marie Durand.
Hôtel du Gouvernement ou Logis du Gouverneur
Le bâtiment a été construit au XVIe siècle sur l'emplacement de l'ancienne maison du roi ou "vieux château" incendiée en 1421 au XVème siècle.
D'après des lettres royales de 1662, le château a été habité par les gouverneurs quand ils résidaient à Aigues-Mortes, puis est devenu la prison de François-René Crespin Du Bec (1621-88), marquis de Vardes et gouverneur de la ville.
Sous Louis XIV, un pont, baptisé la "Galerie de la Tour", avec un toit soutenu par des piliers de bois faisait communiquer la Tour de Constance avec le château du Gouverneur qui donnait sur un jardin et une cour basse fermée de murs.
La cour basse s'ouvrait sur les casernes et sur la porte de la Gardette.
La construction continuellement remaniée entre le XVIe et le XVIIe siècle, conserve un bel escalier à 4 noyaux datant de 1662.
Le Logis du Gouverneur présente sur l'angle Nord–Ouest, une tour circulaire et, sur le côté Ouest, une tourelle rectangulaire qui garde l'accès du pont conduisant à la Tour de Constance.
Ce pont et le mur de conque raccordant les courtines extrêmes de l'enceinte, ont été ajoutés au XVIe siècle entraînant la disparition de la muraille primitive.
Porte Saint Antoine
Elle doit son nom au cimetière du même nom qui se trouvait à proximité et où on enterrait les mineurs.
Aujourd'hui, elle est le siège du musée d'histoire et d'archéologie.
Porte de la Marine
Elle tire son nom de la proximité du port.
Les marchandises étaient transférées dans les barques à fonds plats.
Elle donnait autrefois accès à l'ancien bassin.
Elle donne sur le boulevard Gambetta et le boulevard intérieur Sud.
Porte de la Reine ou Porte de Peccais
Elle fut appelée aussi Porte de Peccais car elle conduisait au chemin allant au Fort de Peccais.
Le 13 février 1598, une garnison se réfugia dans la tour, avec le gouverneur bertichères qui était soupçonné d'intelligence avec les espagnols.
Après 3 jours de siège, il négocia sa sortie.
De ce fait d'armes, la tour conserve de nombreux stigmates et impacts.
Ses grandes salles voutées ont servies de résidence à la reine Anne d'Autriche, lorsqu'elle accompagna son mari Louis XIII venu à Aigues-Mortes reprendre la ville aux protestants en 1622.
À noter les gargouilles qui ornent cette porte.
Se trouve également une des dernières glacières de l'époque.
Par cette porte, accès à la rue Roger Salengro et le boulevard intérieur Est.
Tour de Villeneuve ou Tour des Masques
C'est un bon exemple de tour d'angle, charger d'apporter une protection supplémentaire.
Tour de la Poudrière ou Tour des Pattus
Son nom vient de son utilisation comme entrepôt des munitions et artifices.
Porte de la Gardette ou Porte d'Artois
C'est la porte militaire de la ville, la seule qui ait révélée les vestiges d'un pont-levis.
C'est l'unique accès à la ville du XVIe et la fin du XVIIIe, les autres portes étant murées.
Depuis le XIVe siècle, elle était protégée par la tour Carbonnière , 3,5 km plus au nord sur la route.
Elle donne, côté hors Cité Médiévale boulevard Diderot, et dans la ville fortifiée Grand Rue Jean Jaurès, place Anatole France et rue Émile Zola.
En passant par cette porte, ne pas oublier de se retourner pour admirer le blason de la ville qui date de 1696.
C'est la seule porte sur la face Ouest des remparts, longeant le chemin de fer et le chenal maritime (avec la Tour des Bourguignons et la Tour de Constance).
Porte des Cordeliers ou Poterne des Cordeliers
Seule porte sur la face Ouest des remparts, son nom lui vient du Couvent des Cordeliers qui était à proximité, fondé par Louis IX en récompense de l'accueil chaleureux des habitants.
Porte de l'Arsenal ou Poterne de l'Arsenal
Porte des Galions ou porterne des Galions
Elle porte aussi le nom de Porte de Pourtalet.
Elle présente des voûtes décorées d'un Minotaure et d'un moine parlant aux oiseaux.
Devant cette porte se rangeaient les galères au départ pour les croisades.
Porte des Moulins ou Porte Neuve
Elle tire son nom du fait qu'elle portait 2 moulins à vent au XVIIe siècle.
C'est là qu'on écrasait le grain destiné à la garnison.
À noter les clés de voûte et notamment l'ange qui tient une couronne et le vieillard grimaçant.
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Les salines, rattachées à la ville en 1290, sont les sources de l'"or blanc", le sel, grande richesse de la cité.
Leur écosystème est caractéristique de toute la Camargue.
Elle donne sur la rue Théaulon et le boulevard intérieur Sud.
Porte de l'Organeau
Son nom vient de l'anneau auquel les marins attachaient leurs amarres.
Tour du Sel
Tour de la Mèche
Chemin de ronde
Les remparts sont formés de chemins de ronde reliant les Tours et les Portes et ponctués de latrines.
Tour des Bourguignons
Son nom est dû au fait qu'au XVe siècle, lors d'une bataille qui opposait les Armagnacs aux Bourguignons, ces derniers, vaincus, furent jetés dans une tour.