Depuis 22 ans, la Fête nationale du Québec à Granby offre des activités pour toute la famille avec ses structures gonflables, l'exposition d'épinglettes , la présence des mascottes, les jets d'eau et son fameux spectacle de feux d'artifice.
Le parc Daniel-Johnson a été l'hôte de la majorité des activités.
C'est aussi le jour où le drapeau du Québec, le Fleurdelisé, est salué.
Aussi, pour ceux qui ne connaissent pas très bien la culture québécoise, voici un condensé de l'histoire du drapeau du Québec.
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Le drapeau de la "Belle Province" rappelle la monarchie capétienne qui régna sur la France pendant 8 siècles.
D'ailleurs, ce drapeau aux 4 fleurs de lys est adopté le jour anniversaire de l'exécution du roi Louis XVI (1754-93).
Les fleurs de lys, emblème de la dynastie, sont apparues au XIIe siècle, sous le règne de Louis VII (1120-80), époux malheureux d'Aliénor d'Aquitaine (1122-1204).
Elles ornaient la bannière d'azur brandie par l'écuyer du roi lors des batailles.
La croix blanche sur fond bleu visible sur le drapeau du Québec est apparue sur les navires français au temps du navigateur Jacques Cartier (1491-1557) et de François Ier (1494-1547), roi de France.
avec 2 navires de 60 tonneaux pour des terres inconnues où il serait possible de trouver une grande quantité d'or et autres riches choses.
Il explore le golfe du Saint-Laurent, érige une croix à Gaspé (Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine , Québec) et prend possession du territoire au nom du roi de France, François Ier, proclamant l'appartenance du Nouveau-Monde à la France.
Il est le 1er à introduire la fleur de lis emblématique en Amérique qui devient le symbole de la souveraineté française au Canada, jusqu'au début des années 1760, quand le pays devient possession britannique.
La colonisation est confiée à des compagnies de commerce dont les navires arborent généralement un pavillon bleu à croix blanche, de forme plutôt carrée.
fonde Ville-Marie, aujourd'hui Montréal.
Dès cette époque, s'impose l'importance stratégique du site, situé au confluent de plusieurs voies navigables.
1665 : le drapeau français flotte sur une grande partie de l'Amérique du Nord
L'arrivée d'un 1er contingent militaire, le régiment de Carignan-Salières, coïncide avec une période de grandes explorations.
Le pavillon blanc du roi de France, Louis XIV, souvent enrichi des armes royales, flotte ainsi sur presque la moitié de l'Amérique du Nord.
Le drapeau français flotte toujours sur la colonie mais, peu à peu, apparaît une nouvelle identité, forgée par le climat et le territoire de même que par le mélange des cultures française et amérindienne.
Pour ceux qui vont bientôt être appelés les Canadiens, la France est toujours la mère patrie, mais de moins en moins "la" patrie.
1759 : la Conquête britannique
En septembre, à la suite de la bataille des Plaines d'Abraham remportée par l'armée britannique, l'Union Flag remplace le drapeau du roi de France sur les remparts de Québec.
La guerre continue et ne prend fin en Nouvelle-France que l'année suivante lorsque le chevalier de Lévis ordonne à ses soldats de brûler leurs drapeaux plutôt que de les rendre aux vainqueurs.
Le 10 février 1763 le Traité de Paris met fin à une guerre de Sept Ans où la France cède officiellement la Nouvelle-France à la Grande-Bretagne.
Le 1er geste des nouvelles autorités est d'adopter une proclamation royale qui crée un nouveau territoire, "The Province of Quebec", et impose les lois anglaises.
Les Canadiens n'ont plus accès aux fonctions de l'administration publique et sont coupés des courants commerciaux maintenant orientés vers Londres.
1775 : les répercussions de la guerre des 13 colonies anglaises d'Amérique pour leur indépendance
Aux prises avec des colons révoltés et soucieuse de s'assurer la loyauté des Canadiens qui forment alors l'immense majorité de la population, les autorités britanniques ont adopté l'année précédente l'Acte de Québec, lequel rétablit les lois civiles françaises, reconnaît la religion catholique et, dans les faits, la langue française.
Pendant quelques mois, les troupes américaines occupent Montréal mais échouent finalement devant Québec.
C'est ainsi que, sur une grande partie de la vallée du Saint-Laurent, flotte temporairement leur drapeau, le Grand Union Flag aux 13 lignes horizontales blanches et rouges.
1832 : un nouveau drapeau apparaît en sol québécois
Ce drapeau aux valeurs démocratiques et républicaines devient rapidement populaire.
1834 : à la recherche de la démocratie
Le Parti patriote présente à l'Assemblée du Bas-Canada (le Québec) ses Quatre-vingt-douze Résolutions, qui expriment les griefs de la population à l'endroit des autorités britanniques et demandent plus de liberté et de démocratie.
Les 92 Résolutions sont un programme prônant des changements radicaux à la Constitution de 1791 et dénoncent des abus.
Parmi les demandes, qui sont envoyées au Roi d'Angleterre : un gouvernement responsable, l'élection des membres du conseil exécutif et avoir plus de candien-français à l'administration du pays.
1837-1838 : luttes pour la liberté et la démocratie
, Londres fusionne le Bas-Canada (Québec) et le Haut-Canada (Ontario) afin d'étouffer un nationalisme susceptible de menacer l'intégrité de l'Empire britannique.
Le 21 janvier 1948, le fleurdelisé flotte pour la 1ère fois au sommet de la tour de l'Hôtel du Parlement à Québec, remplaçant définitivement l'Union Jack (drapeau du Royaume-Uni), et devient le drapeau officiel du Québec par décret du gouvernement québécois.
L'aube du XXe siècle suscite au Québec une floraison de projets de drapeau.
Certains proposent d'apposer une feuille d'érable au drapeau français, d'autres encore voudraient revenir à l'ancien drapeau blanc du régime français.
En 1901, l'abbé Frédéric-Alexandre Baillargé propose un drapeau fleurdelisé azur parsemé de fleurs de lis au centre duquel figurent les armoiries du Québec surmontées d'une couronne ainsi qu'un castor.
Mais ce drapeau contient trop d'éléments et ne sera pas retenu.
L'année suivante, Elphège Filiatrault, curé du village de Saint-Jude près de Saint-Hyacinthe (Montérégie, Québec), hisse sur son presbytère un drapeau inspiré de celui de Carillon (1758).
Dès 1903, est ajouté l'emblème du Sacré-Cœur au centre du drapeau de Carillon.
Ce nouveau drapeau devient rapidement populaire, mais l'ajout d'un symbole religieux sur un drapeau national ne plaît pas à l'auteur de la version originale.
1940-1960 : l'émergence de l'identité québécoise
Au Québec, comme partout dans le monde, la période de la IIe Guerre mondiale et de l'après-guerre est témoin d'une fantastique accélération de l'histoire qui mettra en place des bases du Québec moderne : droit de vote des femmes en 1940, entrée en vigueur de la Loi de l'instruction obligatoire en 1943, création d'Hydro-Québec en 1944 ; lancement d'un vaste programme de construction d'écoles techniques en 1945, publication du manifeste Refus global en 1948.
Par ailleurs, en 1946, le Parlement fédéral adopte une version modifiée du Red Ensign, drapeau de la marine royale britannique.
Ce choix est mal accueilli au Québec.
En guise de protestation, le gouvernement continue de faire flotter l'Union Jack sur le Parlement de Québec.
Finalement, le Premier Ministre Maurice Duplessis (1890-1959) consulte et étudie plusieurs projets de drapeaux et tranche en faveur d'un vaste courant d'opinion qui réclame le Fleurdelisé.
Le 21 janvier 1948, il déclare : "Le fleurdelisé flottera aujourd'hui à 3 heures de l'après-midi, sur la tour centrale du Parlement et remplacera l'Union Jack".
La Révolution tranquille entraîne des changements rapides dans les institutions et les mentalités.
L'usage du fleurdelisé se répand et il devient progressivement le symbole de l'identité de ceux et celles qui habitent le Québec, quelles que soient leur langue ou leur origine.
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Le temps n'était pas très beau pour un jour de fête et l'orage a menaçé et éclaté en fin de journée, mais dans la matinée, les enfants ont pu apprécier les jeux de glissade, les mascottes et, après le pique-nique, les joies des jets d'eau et autres amusements.
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- Retrouvailles avec Magali, une copine de classe de Clément -
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Puis quand le soleil a commencé à se coucher, nous sommes partis nous installer de l'autre côté du lac, sur le chemin de l'Estriade (cf page sur l'Estriade ).
Là, nous avons mangé un petit pique-nique et en attendant 22 heures, (c'est-à-dire 3 heures plus tard) pour le feu d'artifice, les enfants ont joué le long du lac et de la piste cyclable.
Au début du feu d'artifice, Charly et Cyntia ont eu un peu peur à cause du bruit et de certains feux qui étaient vraiment très gros, comme s'ils nous tombaient dessus.
Cyntia s'est levée et a dit : "Peur, peur, voiture !" et a commencé à partir dans vers le parking.
Alors Élisabeth est allée la rejoindre, la ramenée vers le banc et la prise dans ses bras.
La pleine lune brillait dans le sens opposé des feux, alors Élisabeth eu l'idée de dire à Cyntia de regarder la lune, ce qu'elle fit en disant : "Pas regarder, regarder lune !".
Et pendant que tout le monde admirait les couleurs jaillissantes, notre petite Cyntia, blôtit dans les bras de sa maman, avait les yeux rivés dans une toute autre direction et trouvait cela beau : "Jolie lune, jolie, Maman !".
Finalement, au bout de quelques minutes et aidés de Clément qui appréciait bien le spectacle, Charly et Cyntia ont fini par se joindre à nous tous.
Tout s'est terminé vers 23 heures et dans la voiture, sur le chemin du retour, 4 petites paires d'yeux se sont fermés bien vite rêvant certainement à une belle journée bien remplie.