Besoins énergétiques
La dégradation des molécules organiques issues de la digestion permet de couvrir les besoins énergétiques : ceux-ci sont variables selon le sexe, l'âge et l'activité de l'individu.
Nature et dépenses énergétiques |
Tout travail consomme de l'énergie.
Les travaux effectués par l'organisme sont de natures diverses :
mouvements |
contractions musculaires dont :
- les battements cardiaques
- circulation sanguine
- mouvements respiratoires
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synthèse de matière |
- pour la croissance pendant l'enfance et l'adolescence
- pour le renouvellement cellulaire durant toute la vie
- occasionnellement pour la cicatrisation
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défense contre les aggressions extérieures
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- lutte contre les maldies
- réponse au stress
- lutte contre le chaud ou le froid
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réalisation d'un effort particulier |
- physique : sport
- physiologique : digestion
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Importance des dépenses |
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• Le métabolisme basal = dépense énergétique incompressible d'un organisme en 24 h.
Elle est évaluée pour un individu :
- au repos total, à jeun depuis 12 h
- qui n'a à lutter ni contre le chaud ni contre le froid.
Elle correspond au maintien des grandes fonctions vitales (circulation, respiration ...) et
aux synthèses de base.
• Les dépenses énergétiques varient avec :
- le sexe
- l'âge et la croissance : un gain de 1 g nécessite 5 kcal soit 21 kJ supplémentaires
- le niveau d'activité : activité sportive, digestion
(pour un repas habituel la dépense représente 20 à 30 % du métabolisme de base ;
elle commence dès le début du repas et dure de 1 à 3 h) ...
- avec la température ambiante
• Pour un adulte sédentaire de 70 kg, la valeur moyenne de l'apport énergétique conseillé
est de 10 000 kJ (2 400 kcal)
Nutriments couvrant les besoins |
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• Glucides, lipides et protides peuvent apporter de l'énergie :
1 g de glucides : 17 kJ
1 g de protides : 17 kJ
1 g de lipides : 38 kJ
Pratiquement, ce sont les glucides et les lipides qui sont les plus utilisés.
Les glucides, dont les glucides simples, sont plus rapidement disponibles que les lipides.
L'organisme est cependant capable d'effectuer des conversions entre les 3 groupes de
substances organiques.
• L'alcool apporte aussi de l'énergie qui peut, outre ses effets secondaires néfastes s'il est
consommé en excès, être source d'un excédent de calories.
Variation de la dépense énergétique |
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Des besoins variés selon l'âge et le sexe en kJ/jour
Enfants
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de 1 à 3 ans
de 4 à 6 ans
de 7 à 9 ans
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5 700
7 600
9 200
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Hommes |
Femmes |
Adolescents |
de 10 à 12 ans
de 13 à 15 ans
de 16 à 19 ans
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10 900
12 100
12 800
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9 800
10 400
9 700
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Adultes |
activité physique réduite
activité habituelle normale
activité physique importante
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8 800
11 300
12 500
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7 500
8 400
9 200
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Température du corps et alimentation
La température à l'intérieur du corps est constante.
La circulation sanguine répartit et égalise la température.
Les échanges de chaleur avec l'extérieur se font essentiellement au niveau de la peau.
Au cours d'un exercice physique, les petits vaisseaux de la peau sont dilatés, d'où la couleur rouge de la peau : il se produit alors une importante perte de chaleur au niveau cutané.
Un autre moyen de perdre de la chaleur est la transpiration : la vaporisation de l'eau consomme beaucoup d'énergie, ce qui abaisse la température du corps.
La couche de graisse joue le rôle d'isolant :
la température cutanée moyenne (au repos, dans la pièce à 20° C) est de :
- 33°9 C pour un homme normalement nourri
- 33°3 C pour un obèse
- 34°6 C pour un homme maigre.
La différence de température entre le corps et l'extérieur est la plus élevée pour l'homme maigre et il perdra donc proportionnellement plus de chaleur.
On dit que le vin réchauffe ainsi que la viande :
• L'alcool peut parfois produire une dilatation des vaisseaux de la peau (teint rouge) qui
accroît au contraire les pertes thermiques.
Il ne constitue pas finalement une source calorique pour le réchauffement.
• La viande, en revanche, augmente la température interne, il faut donc augmenter la
consommation de viande s'il fait froid, la diminuer s'il fait chaud ou si on a de la fièvre.